Quelques jours après l’annonce d’un possible transfert d’Arval de BNP Paribas à BNP Paribas Fortis, la banque belge fait encore parler d’elle. La direction de BNP Paribas Fortis envisage de proposer davantage de flexibilité dans la composition de la rémunération du travailleur.
Un salaire à la carte, comment ?
Ce programme de salaire à la carte est déjà d’application auprès des 1.300 cadres supérieurs de la banque depuis le début de l’année. Aujourd’hui, l’institution financière envisage d’élargir le concept à l’ensemble du personnel (quelque 14.000 personnes).
Les cadres supérieurs avaient le choix : recevoir leur rémunération variable en espèces ou en “units” échangeables contre toute une série d’avantages extra-légaux. Exemples : une voiture de société, un budget mobilité, des formations, des jours de congé ou encore un abonnement à un club sportif. “Les travailleurs n’acceptent plus d’être traités comme des numéros”, a commenté Bert Van Rompaey, directeur RH, à nos confrères de L’Echo. “Ils veulent être reconnus en tant qu’individus.”
Pour l’heure, les syndicats n’ont pas encore pris connaissance des plans exacts. Mais on se souvient que, en 2014, ils s’étaient opposés à la révision de la philosophie salariale de BNP Paribas Fortis.
Ceci n’est pas un plan cafétéria
On se souvient que BNP Paribas Fortis avait lancé, en 2012, la mode des plans cafétéria. La banque avait alors proposé une stabilité d’emploi garantie sur cinq ans, jusqu’à fin 2016, et plusieurs options salariales (dont des véhicules d’entreprise à faible émission CO2), en échange d’une baisse de la rémunération brute de 3 %.
Tiens, tiens, la nouvelle proposition arrive à la fin de la garantie d’emplois…
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