Sans doute aurez-vous remarqué une augmentation des valeurs CO2 chez certains constructeurs. C’est une (première) conséquence du passage des tests NEDC au nouveau cycle de tests WLTP réglementé par l’Europe.
D’ici septembre 2018, les constructeurs devront appliquer ce test WLTP à tous les nouveaux modèles qu’ils commercialisent. Ils ont par contre la possibilité – jusqu’en 2021 – de publier les valeurs NEDC, en plus des valeurs WLTP, en utilisant une formule théorique.
“Quelques marques n’ont pas attendu septembre et testent déjà leurs véhicules selon la norme WLTP”, explique Frank Van Gool, directeur général de Renta, la fédération des loueurs de véhicules en Belgique.
Des valeurs déjà plus élevées
Ces “bons élèves” affichent donc d’ores et déjà les deux valeurs… avec une surprise (ou pas) de taille : les valeurs CO2 NEDC extrapolée de celles du test WLTP semblent d’ores et déjà substantiellement plus élevées pour certains modèles. “Ce qui a un impact direct sur l’ATN, la déductibilité fiscale et, en Flandre, sur les taxes de roulage et la TMC.”
Voici dès lors les trois conseils que donne Renta aux “clients leasing” :
- Ne retardez pas trop les commandes de véhicules de société, histoire de bénéficier encore des tarifs fiscaux les plus avantageux possible, sachant que pour les voitures déjà en circulation, ce sont les valeurs CO2 actuelles qui continueront à être prises en compte.
- Peut-être faut-il envisager le prolongement du bail pour les voitures qui approchent la fin du contrat et qui n’affichent pas encore trop de kilomètres au compteur.
- Dans tous les cas, demandez à votre société de leasing quelle est la meilleure option pour vous.
Notez que, comme nous le publions déjà en décembre dernier, le ministre fédéral des Finances, Johan Van Overtveldt, est en train de mener une enquête sur le régime transitoire à mettre en place dans le contexte de la taxation CO2 des voitures pour le passage des valeurs NEDC à celles WLTP.
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