Selon Ecolo, le diesel doit disparaître de la liste des carburants disponibles. “On a menti au consommateur, au citoyen”, a déclaré Patrick Dupriez, coprésident d’Ecolo ce lundi midi sur les plateaux de la RTBF. Il est évident que s’il on augmente l’exigence de performances environnementales des véhicules, le diesel ne parviendra plus à répondre à ces exigences. Si on arrête de le favoriser fiscalement, il est très probable que le diesel disparaîtra à terme de notre parc de véhicules.”
“Pas rationnel”, selon FEBIAC
FEBIAC a réagi immédiatement, via son porte-parole, Joost Kaesemans : “Il s’agit d’une réaction totalement émotionnelle et non rationnelle. Ce n’est pas parce que un groupe a fait une grave erreur que tout le monde doit passer à la trappe. Les moteurs diesel ont connu des évolutions énormes ces dernières années.”
Centre d’évaluation de la pollution automobile
Cette sortie (populiste ?) d’Ecolo fait suite à celle que les “Verts” francophones de Belgique avaient déjà effectué voilà quelques jours en réclamant la mise en place d’un centre indépendant d’évaluation de la pollution automobile. “L’arnaque des constructeurs dépasse le cas de Volkswagen et du diesel”, affirmait Patrick Durpiez dans un communiqué. “Si VW s’est fait prendre la main dans le sac, les tests eux-mêmes sont notoirement insuffisants.”
38 % d’écart ?
Et le coprésident d’Ecolo d’embrayer : “Un autre scandale perdure avec la complicité des États : depuis des années, les experts automobiles, les ONG et les écologistes dénoncent l’écart croissant entre les chiffres d’émissions de CO2 déclarés par les constructeurs et la réalité des faits. Cet écart atteint le chiffre hallucinant de 38% en moyenne selon un rapport que va publier The International Council on Clean Transportation (ICCT). Cet écart correspond à près de 2 litres de carburant supplémentaires pour 100 km parcourus, soit plus de 400 euros par an pour un consommateur moyen”.
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