FLEETseminar : Les dégâts, un serpent à mille têtes

seminarie 1Le 26 mai dernier, le magazine FLEET a organisé en collaboration avec Dragintra un séminaire sur la gestion des dégâts. Six orateurs ont donné leur avis sur le sujet sous divers angles. Certains participants ont fait de grandes découvertes. Vous trouverez ici un aperçu des sessions d’information, que nous ne manquerons pas d’approfondir dans les prochains numéros de FLEET.

Le premier orateur était Ivo Van Aken de l’IBSR, qui mène régulièrement des études sur la sécurité routière. Ces études observent également des catégories professionnelles spécifiques, dont les conducteurs de voitures de société et les navetteurs qui roulent avec leur propre voiture. Presque 10 % des accidents du travail ont lieu sur le trajet domicile-travail, soit un chiffre alarmant. Mais le fait que le risque d’être impliqué dans un accident est jusqu’à 50 % plus élevé pour les conducteurs de voitures de société est encore plus inquiétant.

Nicolas Mulders d’ARC a donné un exposé sur l’évaluation du style de conduite. Oui, il s’agit de boîtes noires qui assurent le suivi en temps réel du comportement au volant du conducteur. Et oui encore, c’est un sujet délicat, surtout dans les entreprises avec une représentation syndicale. Mais il faut bien admettre que ces boîtes réduisent tant la consommation de carburant que le nombre d’accidents. Par ailleurs, les systèmes sont équipés d’un « bouton privé » qui rend la localisation impossible.

Le monde politique était également représenté. Hans Mariën, le chef de cabinet du ministre Ben Weyts, a commenté la politique sur la sécurité routière flamande. Le chef de cabinet a indiqué que le nombre de décès de la circulation en Flandre reste au-dessus de la moyenne européenne. L’objectif du ministre est de passer de 400 morts sur la route en 2014 à 200 en 2020. À cet effet, il veut mettre en place une foule de mesures, qui vont des travaux d’infrastructures à la sensibilisation en passant par la répression et la formation continue incluant même un permis à points.

Evelyn Segers de Deloitte a présenté à son tour un cas pratique intéressant sur le passage de stop-loss à self-insurance. La société de consultance a ensuite donné un aperçu de sa car policy et de l’importance de la gestion des dégâts en son sein. Deloitte pratique une politique de récompense, combinée à une approche stricte pour ceux qui vont trop loin.

La compagnie d’assurances Baloise, représentée par Jan Van Baekel, a notamment abordé l’évaluation des risques de la flotte, les facteurs influençant la fixation des primes et les éléments indispensables des statistiques en matière de dégâts. Qu’avons-nous appris? La fréquence des dégâts est un paramètre bien plus important qu’un seul sinistre entraînant des coûts élevés par exemple. Ce dernier peut être dû à la malchance, tandis qu’une fréquence élevée indique une tendance.

Johan Baele de Drivex a conclu l’après-midi avec un exposé captivant sur les dégâts en fin de contrat et les tarifs très différents des compagnies d’assurances. L’éventail des prix pratiqués pour des dégâts parfaitement identiques a été révélateur pour de nombreux propriétaires de flotte. Drivex utilise une approche uniforme des dégâts, prouvant ainsi que les assureurs ne sont pas tous identiques. Un poste qui peut permettre de faire des économies !

 

#Fleet Management

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