La taxe kilométrique constitue-t-elle la solution d’avenir ? Ce fut la question centrale d’un débat organisé par le magazine FLEET, en prélude au dernier FLEETLounge organisé en collaboration avec Mercedes-Benz.
Au cours de ce débat, quelques postulats ont été proposés à un panel de quatre personnes qui maîtrisent parfaitement le sujet : Joost Kaesemans (FEBIAC), Els Ampe (Echevine de la Mobilité à Bruxelles, Open VLD), Geert Popelier (VAB) ainsi que Jean-Pierre Waeytens (Secrétaire général de la Bouwunie). Ce dernier a pris part au projet pilote de taxe kilométrique.
Le débat fut pour le moins animé où les opinions de FEBIAC (favorable à la taxe kilométrique) et de VAB (anti-taxe) se sont régulièrement entrechoquées. L’échevine bruxelloise s’est plutôt montrée favorable à l’extension du réseau de métro et n’a pas hésité à fustiger le manque de vision à long terme des autorités.
S’il est un point sur lequel les autre membres du panel étaient bel et bien d’accord, c’est que le projet pilote était trop court et pas assez vaste pour évaluer le changement éventuel de comportement des conducteurs. Un deuxième point fait l’unanimité : il est urgent de réfléchir à des mesures pour réduire la congestion sur les routes belges.
Au terme des discussions, la conclusion qui s’impose est la suivante : il faut travailler à une stratégie multidisciplinaire avec une stimulation du télétravail, l’optimalisation de l’implantation géographique des entreprises et une réelle prise de décisions en termes d’infrastructure. Bref, ce dont ce pays a besoin, semble-t-il, c’est d’un Superministre de la Mobilité. Une revendication entendue après le 25 mai ?
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