L’actualité des routes nous l’a encore démontré ces derniers jours, la mobilité dans et autour des grandes villes belges est véritablement problématique. Le BECI, la Chambre de Commerce de Bruxelles, avance une proposition originale pour lutter à la fois contre les encombrements et leurs conséquences écologiques.
En réalité, le problème est souvent double. D’une part, le prix du logement est exorbitant en périphérie des grandes villes, obligeant certains ménages à vivre loin de leur lieu de travail. D’autre part, la fiscalité belge est telle que l’une des seules manières pour les entreprises de payer décemment leur personnel est d’avoir recours à la voiture de société.
Olivier Willocx, administrateur délégué de BECI déclare : « On demande simplement que les gens puissent choisir entre une voiture de société ou une allocation logement. »
Selon le BECI, l’opération serait simple. La somme mensuelle dépensée par l’employeur pour la voiture de société serait remplacée par une aide au logement, sous la forme d’un avantage fiscal dans le coût du loyer ou du prêt hypothécaire par exemple.
Une idée simple qui n’entrera pas en application de si tôt : elle implique une modification de la législation.
Elle présente également quelques inconvénients. Les transports publics devraient avoir la capacité de compenser le retrait de ces véhicules de société. D’autre part, certains craignent une hausse des prix de l’immobilier autour des centres urbains…
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