Selon le cdH, la publication de l’étude du Bureau fédéral du Plan tombe à pic pour discuter de l’amélioration de la mobilité et de la qualité de vie. “La voiture de société est une politique salariale absurde”, commente Benoît Lutgen, le président du parti francophone.
Il plaide cependant pour “le maintien intégral de l’avantage fiscal lié aux voitures de société mais en élargissant la palette des possibilités sous la forme d’une carte Road-Shift.” Il s’agit, en fait, d’un budget mobilité qui ne porterait pas son nom. Voyez plutôt : “Les employeurs pourraient ainsi proposer une enveloppe au sein de laquelle les travailleurs choisiraient les options qu’ils désirent que ce soit en termes de mobilité (voiture, transports en commun, vélo, covoiturage) mais aussi en termes de qualité de vie (aide au logement pour, par exemple, se rapprocher de son lieu de travail, titres-services ou encore soutien au télétravail). Cette carte « Road-Shift » pourrait donc être utilisée par les travailleurs en fonction de leurs besoins propres et selon le montant de l’enveloppe.”
Et l’on revient ainsi aussi à une proposition, soutenue par Benoît Cerexhe, chef de groupe cdH au parlement bruxellois, qui soutenait la renégociation des avantages en nature.
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