Le télétravail intensif nuit à la santé, selon l’ONU

L’ONU a publié un rapport sur les effets du télétravail. Cette publication onusienne synthétise des études menées par Eurofound dans dix Etats européens (dont la Belgique) et par l’Organisation Internationale du Travail (OIT) en Argentine, au Brésil, aux Etats-Unis, en Inde et au Japon.

Ils le sont tout autant pour les employeurs : motivation accrue, moindre rotation du personnel, productivité et efficacité augmentées et réduction de l’espace de bureaux nécessaire.

Stress et insomnie ?

Les effets négatifs sont également connus : le télétravail induit « un allongement de la durée du travail, crée un chevauchement entre le travail et la vie privée et entraîne une intensification du travail », souligne le rapport de l’ONU.

Ce que l’on ne sait pas, c’est que « 41% des employés très mobiles font état de niveaux élevés de stress, comparés à 25% chez ceux qui travaillent tout le temps au bureau », indique l’étude. En plus, « 42% des personnes travaillant en permanence à domicile et 42% des télétravailleurs très mobiles (travaillant en divers endroits, y compris le domicile, ndlr) déclarent se réveiller plusieurs fois par nuit, alors qu’ils ne sont que 29% chez les personnes employées sur leur lieu de travail ».

Embouteillages ou télétravail ?

Que faire alors ? D’un côté, l’OCDE, appuyée par la Commission européenne et le Bureau du Plan, invitent la Belgique à prendre le problème de congestion routière à bras le corps (en réduisant, notamment, le nombre de voitures de société).

L’une des mesures pour y parvenir (et sans doute la plus efficace de toutes), c’est de promouvoir davantage le télétravail. Mais le télétravail intensif peut nuire (gravement) à la santé…

Idéalement deux à trois jours…

Il convient donc de trouver un juste milieu. Ce que précise Jon Messenger, co-auteur du rapport de l’ONU : « L’équilibre idéal semble être 2 à 3 jours de travail à domicile, car il permet aux travailleurs de garder le contact avec leurs collègues ».

Par ailleurs, le rapport de l’ONU préconise un « droit à la déconnexion », comme il a été établi, par exemple, en France et en Allemagne. Simplement pour assurer le respect des temps de repos et de congés ainsi que l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée.

#Business Driver #Mobility

Autres articles récents

Inscrivez-vous maintenant à FLOW, l’e-letter hebdomadaire de FLEET.be !

/ newsletters
La newsletter FLEET Flow est un compte rendu hebdomadaire des dernières nouvelles du monde FLEET.
Recevez l'e-letter
/ magazine
Vous préférez un magazine papier ? Recevez gratuitement notre magazine bimestriel FLEET dans votre boîte aux lettres !
Recevez le magazine