Fin 2015, ArcelorMittal avait proposé aux 4.700 travailleurs de son site gantois d’échanger une partie de leur salaire contre une voiture de société. Sans obligation, évidemment. Selon le journal L’Echo, quelque 1.200 travailleurs auraient intégré ce programme automobile.
Voilà maintenant que le numéro un mondial de l’acier a fait la même proposition aux travailleurs présent sur son site à Liège. C’est également L’Echo qui nous l’apprend. “Tous les collaborateurs d’ArcelorMittal Gand et Liège peuvent prendre une voiture en leasing pendant quatre ans en échange d’une contribution prélevée sur leur salaire”, a commenté Jan Cornelis, porte-parole d’ArcelorMittal Gand-Liège, à nos confrères du quotidien financier. “Ils ont également la possibilité d’opter pour un modèle plus écologique, comme une voiture électrique par exemple.”
Quid en cas de maladie ?
Il semble que cette contribution s’élève à un maximum de 550 euros prélevés du salaire mensuel brut.
Si les syndicats admettent que beaucoup de travailleurs sont séduits par la proposition, ils tiennent à les mettre en garde : “Il ne s’agit pas vraiment d’une voiture de société, puisqu’il n’y a pas de carte carburant. Sans oublier que le système a des répercussions sur le pécule de vacances, les primes de fin d’année et probablement sur la pension. De plus, quand le travailleur tombera malade et sera sur la mutuelle, il risque de se retrouver en difficulté parce qu’il devra continuer à payer le leasing avec ce que lui verse la mutuelle”.
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