Febiac a constaté une chute sensible du niveau de CO2 des voitures immatriculées au cours du mois de septembre. L’occasion de faire un point…
Alors que cette moyenne mensuelle oscillait entre 122 et 124 grammes de CO2/km entre janvier et août, les immatriculations de septembre ont affiché une moyenne de 117 grammes.
“Un recul à mettre en lien avec la part de marché mensuelle des voitures essence qui est pour la première fois cette année passée sous la barre des 60%…”, se plaît à conclure la fédération belge de l’industrie automobile sur les médias sociaux.
Sur les neuf premiers mois, l’essence affiche une pénétration de plus de 62% (+4% par rapport à 2018). Le diesel : 31,15% (-5%). Suivent ensuite l’électrique (1,53%; +1%), les solutions hybrides (4,45%; +0,1%) et le CNG (0,65%; -0,15%).
Dans le tableau ci-dessus, on voit que les valeurs moyennes de CO2 ont augmenté pour tous les carburants entre les neuf premiers mois de 2018 et la même période en 2019. C’est évidemment dû à l’entrée en vigueur des valeurs NEDC 2.0.
Mais ce tableau montre également que l’essence (et le LPG, dans une mesure quasi nulle, vu sa très faible pénétration) contribue largement aux moyennes élevées de CO2.
Par contre, les véhicules électrifiés et le CNG ont grandement contribué à tirer les valeurs CO2 vers le bas.
D’ailleurs, Febiac le souligne : ” 6.731 voitures électriques ont été immatriculées en Belgique entre le 1er janvier et le 30 septembre 2019. C’est 4.318 de plus que l’an dernier durant cette même période, soit une progression de 179%”.
Le rôle des entreprises et des voitures de société
Cette électrification du parc est essentiellement due au marché des voitures de société qui a immatriculé quasiment 80% des voitures électriques au cours de ces neuf premiers mois de 2019.
Plus largement, le tableau ci-dessous montre que les valeurs CO2 sont de loin tirées vers le bas par les entreprises et, surtout, les sociétés de leasing…
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