Depuis la crise du COVID, le Salon de l’Automobile de Bruxelles traverse une période difficile. Plusieurs éditions, dont celle de l’année dernière, ont été annulées. Cependant, il y a quelques mois, une bonne nouvelle est tombée : 2025 aura son édition. Cela suffira-t-il à relancer définitivement l’événement ?
Le Salon de Bruxelles, qui s’apprête à célébrer sa 101e édition en janvier, semble avoir retrouvé un nouveau souffle. Plus de 60 marques automobiles seront présentes dans la capitale, couvrant plus de 90 % du marché automobile belge. Des chiffres auxquels Munich ou Paris peuvent uniquement rêver, et encore plus Genève. Le salon suisse, qui était autrefois la référence en Europe et dans le monde, a annoncé sa dernière édition l’année dernière.
C’est précisément là une opportunité pour Bruxelles. Fort de son rôle traditionnel de salon de vente, il peut désormais se positionner comme le salon automobile européen par excellence. Avec 10 jours d’ouverture complets et un objectif fixé de 300.000 visiteurs, le Salon de Bruxelles n’est pas seulement le plus grand événement indoor de notre pays, mais également l’un des plus grands salons automobiles en Europe. Ce statut croissant se reflète dans l’augmentation de la présence de la presse internationale lors de la journée de presse, et dans l’attribution de la prestigieuse distinction internationale de la « Car of the Year », qui sera remise pour la deuxième fois par les organisateurs du concours lors du Salon de Bruxelles.
Voici la liste des modèles déjà sélectionnés pour la shortlist :
- Alfa Romeo Junior
- Citroën C3/ë-C3
- Cupra Terramar
- Dacia Duster
- Hyundai Inster
- Kia EV3
- Renault 5/Alpine A290
À 11h30, le vendredi 10 janvier, au milieu de la journée de presse du Salon de l’Automobile de Bruxelles, le jury de la Car of the Year annoncera officiellement, dans une proclamation officielle, le modèle qui remportera la distinction en 2025. Cela se passera dans la Blackbox du Salon, au Palais 5, en présence de la presse nationale et internationale. La voiture gagnante sera immédiatement présentée et célébrée en direct, directement depuis l’espace d’exposition dédié au Palais 6, où tous les modèles de la shortlist seront rassemblés pendant toute la durée du salon.
Premières mondiales
Et ce n’est pas tout. Bruxelles semble bien en mesure de combler le vide laissé par le Salon de Genève, autrefois considéré comme la référence mondiale. À mi-décembre, Febiac a annoncé qu’il y aurait déjà 3 premières mondiales et 7 premières européennes à découvrir lors du Salon de Bruxelles. Parmi celles-ci, on retrouve la Toyota Urban Cruiser (première mondiale) et la Ford Puma Gen-E (première européenne), deux SUV compacts entièrement électriques. Du côté de Stellantis, on découvrira pour la première fois le DS N°8, tandis qu’Opel présentera également une première mondiale sur son stand. D’autres grandes premières n’ont pas encore été communiquées par les marques, mais elles seront certainement à découvrir sur FLEET.be au moment où vous lirez cet article.
En réponse à la demande du public
Non seulement le record de marques présentes assure un salon très diversifié, mais ce qui sera exposé sur les stands des marques contribuera également à cet large éventail proposé sur six palais (Patio et Palais 5, 6, 7, 9 et 11). L’électrification dans le secteur automobile se poursuit clairement, notamment sur le marché B2B. Cependant, de nombreux acheteurs potentiels (en particulier les particuliers) continuent de se poser des questions sur le choix d’un nouveau véhicule : quelle technologie et quelle motorisation sont les plus adaptées ? Quels sont les coûts de ces différentes technologies à long terme ? Et comment prendre en compte le volet fiscal, surtout dans un contexte réglementaire en constante évolution ? Sous le thème « Find your drive, drive your life », Febiac vise à proposer un large éventail de motorisations sur les stands des différentes marques.
Démocratisation du véhicule électrique
On pourra découvrir de nombreux modèles accessibles, tels que la Citroën ë-C3 et l’Opel Frontera de Stellantis, la Kia EV3, la Skoda Elroq, la Hyundai Inster, et la Renaulttweeling Alpine A290/Renault 5, ainsi que la Renault 4, l’Omoda E5, l’Alfa Romeo Junior, la Fiat Grande Panda et les véhicules électriques de la marque chinoise Leapmotor – tous des modèles récents, avec un prix inférieur à 40 000 euros.
De nouveaux acteurs sur le marché
Le Salon est évidemment un moment de découverte et de comparaison. Cette année, de nombreux nouveaux acteurs feront leur apparition : Leapmotor, XPeng, Mobilize (les microvoitures de Renault), DR Automobiles, Forthing, Omoda, Jaecoo, Livan Hongqi et Lucid, qui sont encore peu connus du grand public, mais qui méritent sans aucun doute d’être découverts.
Pour les véhicules utilitaires légers
Sur les stands de plusieurs marques présentes, on pourra voir des véhicules utilitaires légers (VUL) de leur gamme. Cependant, un besoin s’est également fait sentir d’avoir une zone spécifique consacrée aux véhicules utilitaires, appelée Van Solutions. Celle-ci se trouve au Palais 6 et sera le lieu de rencontre idéal pour tous ceux intéressés par le secteur des VUL. RAM, Renault et Volkswagen CVI, entre autres, ont choisi de créer des espaces d’exposition séparés pour leurs véhicules utilitaires au sein de cette zone. Des fournisseurs et des transformateurs renommés, tels que JDK, Sortimo et Cargo Lifting, viendront également y présenter leurs solutions.
Pratique
Le Brussels Motor Show se tiendra du samedi 11 au dimanche 19 janvier, de 10h à 19h, sauf les lundis 13 et vendredis 17 janvier, où il y aura des nocturnes jusqu’à 22h. L’achat des tickets se fait sur autosalon.be ou au guichet aux entrées de Brussels Expo.
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