Le gouvernement fédéral a trouvé un accord budgétaire qui porte sur trois milliards. A l’heure où nous écrivons ces lignes, nous n’en connaissons pas encore les détails.
Le Vice-Premier ministre, Didier Reynders, a cependant d’ores et déjà confirmé ceci : “L’avantage fiscal lié à la voiture de société subsiste. Il n’y aura pas de charges sur ces montants.”
Par contre, les détenteurs d’une voiture de société pourront y renoncer en échange d’une hausse de salaire net. “Nous pouvons estimer que le montant net moyen équivaudra à quelque 450 euros.” Et Didier Reynders d’ajouter : “Cette mesure permet de lutter contre les problèmes de mobilité, d’environnement, tout en augmentant le pouvoir d’achat.”
La question est la suivante : si l’on compte la voiture de société, la carte-carburant et tous les services liés à cette voiture (assurances, notamment), la compensation salariale sera-t-elle suffisante ? Si oui, les conducteurs seront-ils quand même prêt à franchir ce cap ? Seul l’avenir nous le dira.
Une conférence de presse est prévue à 11 heures. Et ce n’est que demain, dimanche, que le Premier ministre, Charles Michel, ira lire sa déclaration de politique générale à la Chambre.
#Business Driver #Fleet Management