En France, le Syndicat National des Loueurs de Véhicules en Longue Durée (SNLVLD) a mené une étude, en juin 2015, sur le temps gagné par les utilisateurs de la location longue durée, ce que nous avons l’habitude d’appeler un “leasing full opérationnel”.
Le SNLVLD a analysé trois phases dans le processus de gestion d’un véhicule : l’acquisition, l’utilisation, le renouvellement. La base de calcul ? Un contrat de 36 mois et 90.000 km.
Alors, prêt à découvrir le résultat ? Top chrono !
1. L’acquisition du véhicule (26 heures)
Choisir un véhicule adapté aux besoins, négocier le prix d’achat, celui du financement, celui de l’assurance, immatriculer le véhicule, … : voilà autant de démarches dont le gestionnaire de flotte ne doit avoir cure. Au total, selon le Syndicat français, le décionnaire épargne quelque 26 heures, rien que sur cette phase d’acquisition, en se tournant vers un contrat de leasing opérationnel.
2. L’utilisation du véhicule (11 heures)
La planification et/ou la gestion administrative des entretiens, des changements de pneus, des sinistres, des amendes… Bref, tout ce qui est lié à l’usage du véhicule ! Le SNLVLD estime ce temps à environ 11 heures, par véhicule.
3. Le renouvellement (21 heures)
Le processus de revente d’un véhicule, on le sait, peut être (très) chronophage, surtout pour trouver un acheteur sérieux (et, de préférence, solvable). Pour cela, il faut parfois recevoir de nombreuses visites, négocier, etc. Et recommencer la boucle à la première phase, celle de l’acquisition. Avec le leasing opérationnel, le conducteur va déposer son véhicule et – façon de parler – repart avec son nouveau joujou. Temps estimé par les loueurs français : 21 heures !
Conclusion
Au total, selon le SNLVLD, ce quelque 58 heures par véhicule – soit 7,25 jours, à raison de journées de travail de 8 heures – qui seraient épargnées par le gestionnaire de flotte grâce à la location longue durée “all in”.
Le but d’une telle étude, évidemment, est de montrer tous les avantages de la formule. On n’en attendait pas moins d’un organisme chargé de défendre le secteur de la location. Mais même si l’on admet que ces résultats ont probablement été un peu exagérés, ils n’en demeurent pas moins époustouflants et, donc, intéressants à noter ! Et oui, c’est vrai, cette étude a été menée en France. Et alors ? Pourquoi en serait-il autrement en Belgique ?
#Fleet Management