Débat FLEET Lounge #Mobilité2019 : la voiture de société reste en selle

Le 20 avril dernier, Opel Belgium était l’hôte du FLEET Lounge. Pour l’occasion le secteur fleet était invité à découvrir le très exclusif Opel Insignia Center, à Zaventem. En marge de ce FLEEt Lounge dédié à la nouvelle Insignia, un débat était organisé autour du thème de la mobilité, avec un panel d’experts de haut vol et des avis bien tranchés. Le public était très attentif…

Cette fois, c’est le très original et exclusif Opel Insignia Center, à Zaventem, qu’a eu lieu le FLEET Lounge. Une centaine d’invités issus du monde fleet et automobile y ont participé à un débat intéressant et un moment de networking. Opel a en effet réussi à transformer un ancien bâtiment industriel en un complexe moderne, tout en conservant cette touche du passé. Une logique que l’on retrouve à l’intérieur : la marque allemande établit des liens entre des éléments récents et moins récents du passé. Le plus récent, évidemment, c’est la toute nouvelle Insignia Sports Tourer (break). Une première belge, en fait ! Si vous n’avez pas encore eu l’occasion de découvrir cette nouveauté, vous pourrez encore vous rendre à l’Insignia Center (Fabrieksstraat 55 – Zaventem) les 8, 13, 15, 27 et 29 mai.

Pour le débat sur la mobilité, le rédacteur en chef du magazine FLEET (et, pour l’occasion, modérateur), Philip De Paepe, avait composé un panel intéressant : Joost Kaesemans (porte-parole Febiac), Frank Van Gool (Directeur général Renta), Tim Blanckaert (Securex, FLEET Mobility Manager of the Year 2015), Michael Xhonneux (Directeur Sales & Marketing Europcar), Peter Bertin (Managing Director Opel Belgium) et Koen Van de Putte (Managing Director Olympus Mobility).

Il fallait bien une question d’actualité pour entamer le débat : cash-for-car, budget mobilité ou une autre solution ? Pour Peter Bertin (Opel), les choix ne sont pas légion : le cash-for-car est trop coûteux et, surtout, n’offre pas assez de flexibilité. Même son de cloche du côté de Tim Blanckaert, favorable au budget mobilité. Dans son entreprise, Securex, les employés ont déjà le choix entre plusieurs modes de déplacement. “Malgré cela, ils sont nombreux à opter pour la voiture, même si ce n’est pas toujours la meilleure solution”, fait-il remarquer. Le FLEET Mobility Manager 2015 espère surtout que le budget mobilité simplifiera le cadre légal. “C’est un véritable défi pour les entreprises, mais ça ouvre pas mal de possibilités. Bien sûr, il ne faut pas que cela ait un impact administratif et fiscal trop important pour les spécialistes. Personne n’en serait ravi.”

Febiac se pose des questions quant à la faisabilité financière et économique d’un tel budget. “Le politique ne parvient déjà pas à transformer les écochèques en cash. Or, un budget mobilité est encore une autre paire de manches.”

Pas d’alternatives à la voiture de société

Une autre condition pour atteindre un budget mobilité réaliste, c’est l’offre d’alternatives à la voiture. Selon le panel, cette offre est quasiment inexistante pour l’instant. C’est surtout le mauvais réseau de transport public qui est pointé du doigt. “Un train vous amène d’un endroit où vous n’êtes pas vers un endroit où vous ne devez pas aller à un moment qui ne vous convient pas forcément”, explique Joost Kaesemans. C’est aussi l’une des raisons qui fait penser à Michael Xhonneux (Europcar) que cela ne peut fonctionner que dans un environnement urbain. A part cela, les alternatives à la voiture n’existent pas.

Le panel met donc sérieusement en doute l’efficacité des transports en commun. En cela, les participants au débat ne font que partager l’avis de plusieurs partis politiques, comme nous avons pu le constater lors de l’élaboration #Mobilité2019 : il est temps d’effectuer un grand nettoyage au sein de la SNCB. Même Tim Blanckaert y revient lorsqu’on lui demande si les collaborateurs de Securex sont satisfaits de leur liberté en matière de mobilité. “Cela dépend d’un jour à l’autre”, répond-il avec diplomatie…

“Un train vous amène d’un endroit où vous n’êtes pas vers un endroit où vous ne devez pas aller à un moment qui ne vous convient pas forcément.” – Joost Kaesemans (Febiac)

De la même façon, il semble peu opportun, pour le panel, de pousser les conducteurs vers les transports publics via une forme de péage. Frank Van Gool (Renta) se pose en effet la question : “Qui va pouvoir se permettre ça ? Je suis prêt à payer un peu plus si la voiture me permet de gagner une demi-heure par jour. Mais les gens avec un revenu plus bas ne peuvent pas établir ce choix pour des raisons financières évidentes.”

Il faut quand même trouver une réponse à cette congestion croissante. “La moitié des jeunes de moins de 25 ans veulent encore acheter une voiture”, affirme Michael Xhonneux. Une tendance confirmée par Frank Van Gool. “C’est pour cela que certains de nos membres proposent des alternatives, comme la location de vélos.” Et Joost Kaesemans d’embrayer : “Pour moi, des projets comme l’autopartage concurrenceront davantage les transports en commun que la voiture.”

Le débat s’est conclu d’une manière ludique. Le modérateur a en effet demandé au public combien de personnes disposaient d’une voiture de société. Les bras se sont levés massivement. Par contre, peu de bras sont restés levés quand on a demandé s’ils étaient prêts à échanger cette voiture contre un budget mobilité. C’est très clair : si le public du FLEET Lounge était au pouvoir, la voiture de société resterait bien en selle dans les prochaines années !

Découvrez maintenant des photos d’ambiance du FLEET Lounge signé Opel :

 

#Auto #Business Driver #Fleet Management #Mobility #Mobility

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