Quoi de plus absurde qu’une voiture qui ne roule pas… Partant de ce principe, Drivy, une start-up française, a ouvert (en 2010) une plateforme en ligne de location entre particuliers, histoire d’éviter les voitures ventouses. Les uns rentabilisent leur voiture quand elle est inutilisée, les autres peuvent disposer ponctuellement d’un véhicule, sans devoir en posséder un. Au passage, Drivy empoche une commission de 30 % (qu’elle partage avec l’assureur Allianz, nous y reviendrons).
Vu l’intérêt croissant des professionnels pour ce service, Drivy vient d’ouvrir sa plateforme aux professionnels. “Loueurs professionnels, professionnels de l’auto (garagistes, concessionnaires, carrossiers), artisans ou commerçants souhaitant rentabiliser leurs véhicules lorsqu’ils ne sont pas utilisés, et les entrepreneurs qui investissent dans des véhicules dédiés à la location disposent désormais d’un service sur-mesure, avec une équipe dédiée et des outils adaptés à leurs besoins”, explique-t-on du côté de Drivy. Il y aurait déjà 300 entreprises actives sur la plateforme.
Sont donc visés en priorité “les travailleurs indépendants et les salariés de petites entreprises, très sensibles au prix et ne disposant ni de flotte d’entreprise ni de contrat avec de grandes sociétés de location classiques”.
Comment ça marche ?
Les personnes souhaitant louer leur véhicule créent une annonce gratuitement sur le site Drivy ou sur l’application mobile. Ils indiquent leurs disponibilités et précisent l’adresse où est garée leur voiture. Ce sont eux qui fixent eux-mêmes leur prix, tout en bénéficiant des conseils de Drivy. Leur annonce est validée et mise en ligne immédiatement sur le site.
Les personnes qui cherchent une voiture à louer saisissent leur adresse de départ et leurs dates de location. Une liste de voitures disponibles s’affiche, ils n’ont plus qu’à sélectionner celles qui les intéressent et à contacter leurs propriétaires. Dès qu’une demande de location est acceptée, ils paient en ligne pour réserver la voiture. Ils sont automatiquement couverts par Allianz, l’assurance de Drivy.
Le propriétaire et le locataire se retrouvent le jour de la location et font l’état des lieux de la voiture ensemble avant l’échange des clés. Ils effectuent les mêmes formalités au retour de la voiture. A la fin de la location, les deux personnes s’évaluent réciproquement.
Quid de l’assurance ?
Drivy a souscrit auprès d’Allianz une assurance spécifiquement conçue pour la location de voiture entre particuliers. Pendant chaque location conclue sur Drivy, ce contrat d’assurance remplace l’assurance habituelle du propriétaire. En cas de vol ou de dommage, c’est donc l’assurance de Drivy qui entre en jeu, ce qui permet au propriétaire d’être intégralement couvert et de ne pas risquer de malus.
L’assurance est incluse dans la commission de Drivy. Elle est donc intégrée aux prix affichés sur le site. Elle est automatiquement souscrite, il n’y a aucune formalité à accomplir, ni par le propriétaire ni par le locataire. Un service d’assistance 24/7 complète l’assurance.
En cas de problème au cours d’une location, l’équipe Service Clients de Drivy prend en charge les formalités auprès de l’assurance et accompagne les clients jusqu’à ce que tout soit résolu. L’équipe est disponible par mail ou par téléphone du lundi au samedi.
Cette couverture a donc été élargie aux entreprises.
En Belgique ?
Drivy cherche à internationaliser ses activités. Après la France, l’entreprise s’est implantée en Allemagne et en Espagne. “Nous ne sommes pas encore actifs en Belgique, mais pensons nous y lancer prochainement”, nous a confirmé Paulin Dementhon, président et fondateur de Drivy.
#Mobility
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