Essai longue durée Lancia Ypsilon Twinair: tradition et innovation

Après six mois d’essai et 10.000 km passés entre les mains des membres de la rédaction de FLEET, la petite italienne rend son verdict final. Au moment où Lancia monte en gamme avec les nouvelles Thema et Grand Voyager, le constructeur transalpin démontre que le raffinement trouve aussi sa place dans le segment des citadines.

L’Ypsilon, c’est une longue tradition chez Lancia depuis une trentaine d’années. L’Y10 avait dépassé le million d’exemplaires vendus, et l’Y qui lui a succédé avait conquis plus de 800.000 automobilistes. Et même si la génération de 2003 n’a pas réitéré les mêmes prestations, l’Ypsilon, est un modèle qui compte dans la gamme. Avec ses poignées de portes arrière dissimulées, sa ceinture de caisse haute et ses flancs travaillés, notre modèle d’essai a séduit tous ceux qui l’ont conduit. Malgré ses deux portes supplémentaires, la compacité reste au rendez-vous. Avec ses 3,84 m de long et son rayon de braquage de 9,4 m, la petite Lancia fait demi-tour dans un mouchoir de poche. Par contre, attention à la visibilité ¾ arrière dans la circulation : la poupe, inspirée de celle de sa grande sœur Delta, masque certains angles.

Confortable

Généreuse en habitabilité, l’Ypsilon offre un espace remarquable aux coudes et aux jambes, même à l’arrière, avec un bémol en ce qui concerne la garde au toit, surtout si la voiture est équipée du toit ouvrant. Pas de miracle au niveau du coffre : 217 litres, c’est dans la moyenne, sans plus. Par contre, son accès et ses contours le rendent pratique à l’usage. A l’avant, le tableau de bord est typé monospace, avec une ergonomie soignée, mais une qualité de fabrication qui pourrait encore progresser. Une fois en route, on apprécie d’emblée le confort des suspensions, capables d’avaler sans broncher pavés et nids de poules. Revers de la médaille : les mouvements de caisse perturbent la précision de conduite lorsque le rythme s’accélère, mais ce n’est pas là sa vocation.

Un moteur étonnant

Sous le capot, le petit moteur 900cc à essence a étonné tous les membres de la rédaction par sa vivacité et son entrain à grimper dans les tours. Si la sonorité caractéristique du bicylindre nous a fait craindre le pire au début du test, elle ne s’est jamais montrée envahissante au fil du temps, même lors des longs trajets. Côté consommation, notre moyenne a oscillé entre 5 et 6,5 l/100 km en fonction du caractère énervé ou non du conducteur et du type de parcours. Les seuls griefs que l’on peut retenir de manière constante sont un manque de couple à (très) bas régime et un cinquième rapport démesurément long (la vitesse de pointe est obtenue en quatrième). C’est le prix à payer pour réduire le régime du moteur, et donc la consommation et les émissions de CO2.

PLUS

  • Habitabilité
  • Ligne séduisante
  • Cinq portes
  • Caractère du moteur
  • Maniabilité
  • Confort

MOIN

  • Visibilité ¾ arrière
  • Mouvements de caiss
  • Finition perfectible
  • Manque de couple à très bas régime
#Tests

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