L’Opel Grandland X est le premier né issu de la toute nouvelle union d’Opel et de PSA, même si le Crossland X, sorti en mai, a également de très nombreux gènes en commun avec PSA. Avec ce Crossland et le Mokka X, le Grandland fait par ailleurs partie de l’offensive SUV du constructeur allemand. Le Grandland, environ 20 centimètres plus long que ses deux collègues et assumera le rôle de « chef de famille de la gamme X », participant à la lutte dans le populaire segment des SUV compacts.
Le défi sera assurément de taille. En effet, le marché pour ces modèles est bondé. Le Grandland y sera directement opposé à quelques leaders des ventes comme le Nissan Qashqai, le Volkswagen Tiguan, le Hyundai Tucson et … sa cousine de chez PSA, la Peugeot 3008, avec laquelle il a d’ailleurs de très nombreux points communs. Il repose ainsi sur la même plate-forme EMP2 et sera assemblé dans la même usine (française) que sa cousine de l’Hexagone. La marque de Rüsselsheim peut par ailleurs aussi compter (partiellement) sur des moteurs de fabrication française, mais nous y reviendrons plus tard.
Cachet Opel
Pourquoi deux voitures, si elles se ressemblent tellement, vous demanderez-vous probablement. Eh bien, comme souvent, il s’agit d’une question de marketing et d’image. En effet, PSA est très bien positionné dans les pays latins d’Europe, comme l’Italie ou la mère-patrie, la France. Le groupe français perce en revanche nettement moins dans les pays germaniques. Avec ce Grandland X, Opel veut donc surtout conquérir le marché dans des pays comme l’Allemagne ou le Royaume-Uni. Voici donc une des principales raisons du rachat d’Opel à General Motors par PSA.
L’Opel n’est toutefois pas un clone stricte du modèle de PSA. Le Grandland X parvient bel et bien à conserver sa propre identité Opel. Ainsi, l’extérieur conserve clairement le cachet (classique) d’Opel, tandis que les conducteurs de l’Insignia ou du Crossland X y retrouveront de nombreux éléments intérieurs familiers.
Place au pragmatisme
À la vue du Grandland, il apparaît directement qu’Opel a posé un certain nombre de choix pragmatiques pour le modèle. « Oui, nous voulons un SUV agréable avec une position d’assise plus élevée et d’autres avantages, mais sans toutes les possibilités off-road », voilà ce qu’on doit avoir pensé à Rüsselsheim. Ce SUV n’est dès lors pas disponible en version quatre roues motrices, contrairement au Mokka X. Pour compenser quelque peu cette absence, le Grandland est en revanche équipé du système IntelliGrip, qui permet au chauffeur de choisir entre cinq modes de conduite (normal, neige, boue, sable, ESP Off) à l’aide d’une molette située à côté du changement de vitesses.
Tijdens de presentatie van het tractiecontrolesysteem liet Opel trouwens een filmpje zien van een man die in een plas reed, even radeloos was en dan opgelucht zijn IntelliGrip op modderstand zette alvorens weg te rijden. “Precies waar het voor gebruikt zal worden”, grapte de presentatrice. Hoewel, ‘grappen’, was het niet Opel dat vorig jaar reclame maakte met als catchphrase “Germans don’t make jokes”?
Un design robuste
S’il y a un aspect sur lequel les Allemands n’ont assurément pas plaisanté, c’est bien au niveau du design de la voiture. Les lignes élancées des flancs, les élégants montants de custode, les larges arches de roue et le pli typiquement Opel dans le capot confèrent une allure robuste et sportive au Grandland X. Grâce au toit « flottant » et à quelques autres astuces de dessin, le dernier SUV d’Opel paraît même plus petit que ce qu’il est en réalité, ce qui ne fait qu’accentuer ses formes.
Dans l’habitacle, Opel joue la carte des très confortables sièges AGR (une tradition), des systèmes d’infodivertissement connus, appariables à Android Auto et Apple Car Play, et de l’aménagement intérieur. Tout porte une sorte de sceau allemand. Loin d’être un problème en soi, car c’est exactement ce que recherche un vaste public. Sortir un peu des sentiers battus ? Alors que la Peugeot 3008 est une véritable bouffée d’oxygène dans le paysage uniforme du monde automobile actuel. Opel reste clairement et résolument fidèle à l’école classique.
Merci à la cuisine française
Au lancement du Grandland, Opel opte pour deux moteurs : le turbo essence 1,2 litre à injection directe de 130 ch, entièrement en aluminium, et le 1,6 litre CDTI diesel d’une puissance de 120 chevaux. Tous deux sont disponibles avec une boîte manuelle à six vitesses ou une automatique à six rapports.
Pour les versions plus puissantes, il faudra attendre fin 2018. Opel se targue de déjà couvrir plus de 50 % du marché avec ces motorisations. La marque ne souffle toutefois mot lorsqu’il lui est demandé ce dont se composent les 50 autres %. Il nous apparaît donc plutôt que PSA n’a, actuellement, pas la capacité pour livrer les moteurs plus puissants à Opel… Que voulez-vous, le marketing est une branche à part.
Pour les versions plus puissantes, il faudra attendre fin 2018. Opel se targue de déjà couvrir plus de 50 % du marché avec ces motorisations. La marque ne souffle toutefois mot lorsqu’il lui est demandé ce dont se composent les 50 autres %. Il nous apparaît donc plutôt que PSA n’a, actuellement, pas la capacité pour livrer les moteurs plus puissants à Opel… Que voulez-vous, le marketing est une branche à part.
D’un balancement de jambe
Malgré ce poids léger, le Grandland n’est pas précisément ce que l’on peut appeler un amateur de courbes. La direction est assez imprécise et le châssis n’est pas ce qu’il y a de plus charismatique à l’heure actuelle. Le Grandland devra dès lors compter sur ses systèmes d’aide à la conduite, généralement disponibles de série, pour convaincre les conducteurs. Ainsi, les feux à led, le Lane Departure Warning, la reconnaissance des panneaux de signalisation, le régulateur de vitesse intelligent, l’assistance au démarrage en côte et la radio avec téléphone mains libres et bluetooth font partie de l’équipement de base du SUV. Les versions Edition et Innovation disposent également de série du dispositif Opel OnStar.
Il est en outre possible d’ouvrir le coffre (d’un volume de 514 l., 1.652 l. avec banquette arrière rabattue) d’un mouvement de pied. Imparfait, le système nécessitera un peu d’entraînement. Croyez-nous, les gens vous regardent drôlement lorsque vous vous échinez à balancer votre jambe sous le pare-chocs arrière.
Conclusion
Le marché automobile actuel se compose de trous et des niches à combler. Le but est d’explorer le plus précisément possible chaque segment pour obtenir la part du gâteau la plus grande possible. Dans cette optique, l’Opel Grandland X se positionne parfaitement sur le marché. Il se distingue dans le segment des SUV compacts par son espace et sa palette étendue de systèmes d’aide à la conduite. Le Grandland se présente en quelque sorte comme le frère plus sobre, typiquement allemand, de la Peugeot 3008. Il constitue ainsi la voiture parfaite pour qui cherche l’équilibre entre vie de style actif et affaires. Il s’agit si l’on veut d’un Urban Explorer qui aime lire un bouquin à la maison de temps en temps.
#Tests
