Essai Skoda Enyaq: Le SUV électrique tchèque reste-t-il une référence après son restylage ?

Skoda Enyaq

Pendant longtemps, le Skoda Enyaq a régné en maître. Le seul véhicule électrique dans la gamme tchèque, populaire, souvent même considéré comme plus haut et plus pratique que ses cousins chez Volkswagen. Puis, soudainement, un concurrent venu de la même maison a pointé le bout de son nez.

L’année dernière, nous avons en effet pu conduire le Skoda Elroq. La même plateforme, mais une taille en dessous et entièrement à jour sur le plan technologique et du design. Le nouveau favori de la marque ? C’était sans compter sur l’Enyaq !

Le SUV électrique est en effet passé chez le chirurgien esthétique, notamment pour un nouveau visage. Ce “Tech-Deck Face” incarne le nouveau langage stylistique chez Skoda, comprenant entre autres de nouveaux phares, une calandre revue avec des feux de jour modifiés – à notre avis bien moins tape-à-l’œil que sur son prédécesseur – et le nom Skoda qui orne désormais le capot à la place du logo.

Cette nouvelle face avant vise à aligner davantage l’Enyaq sur l’Elroq, mais elle améliore également l’aérodynamisme. Le coefficient de traînée est désormais de 0,245 pour l’Enyaq et encore meilleur à 0,225 pour l’Enyaq Coupé, ce qui est loin d’être mauvais pour un SUV ! Enfin, une nouvelle teinte de carrosserie baptisée Olibo Green fait son apparition dans le catalogue, accompagnée de plusieurs nouveaux designs de jantes allant de 19 à 21 pouces.

Filets de pêche, parapluies et grattoirs à glace

À l’intérieur, on retrouve toujours l’écran d’infodivertissement de 13 pouces, qui avait déjà reçu une mise à jour logicielle en 2023. Car – on a parfois tendance à l’oublier – le Skoda Enyaq existe depuis déjà cinq ans, même s’il a déjà bénéficié d’une mise à jour significative de son logiciel et de sa chaîne de traction.

À côté de ce grand écran, le petit écran réservé aux compteurs paraît un peu perdu. Selon nous, il n’arrive pas toujours à présenter les informations de manière ordonnée, mais à part ça, que du positif à bord de l’Enyaq.

QR code avec tutoriel

L’habitacle est spacieux à toutes les rangées, avec un coffre énorme de 585 à 1.710 litres (au point que certains se demandent encore pourquoi on aurait besoin d’un frunk), et Skoda pense aussi à son empreinte écologique en utilisant des filets de pêche usagés, des chutes de textile d’usine et de vieux tapis. Ce n’est pas très excitant, mais c’est clairement fonctionnel.

Et ces gadgets typiques de Skoda comme le parapluie dans la portière ou le grattoir à glace restent toujours aussi cool. Même si certains trouvent ça surtout compliqué. Mais ces conducteurs-là n’ont désormais plus de raison de paniquer : Skoda prévoit en effet un QR code dans le coffre qui renvoie à un tutoriel expliquant comment utiliser tous les crochets pratiques de manière optimale.

Différentes vitesses de charge

Heureusement, nul besoin de tutoriel pour conduire l’Enyaq : tout se fait naturellement. Comme pour le logiciel, le moteur a également été mis à jour, et vous pouvez toujours opter pour une propulsion arrière de 204 ch, couplée à une batterie de 59 kWh ou une batterie de 77 kWh associée à une propulsion arrière ou à une transmission intégrale développant 286 ch. Il est toutefois frappant de constater que la vitesse de charge diffère pour chacune de ces trois versions : 165 kW pour la petite batterie, 175 kW pour la grande avec transmission intégrale, tandis que la grande batterie avec propulsion arrière doit se contenter de seulement 135 kW.

Sur la route, l’Enyaq se montre tel que nous l’attendions : un compagnon de route neutre dans sa direction et sa suspension. Voyez-le comme ce film préféré que vous pouvez revoir encore et encore : peu de drame ou de surprises, mais une prévisibilité apaisante. Et assez sobre sur les routes secondaires tchèques. Lors de notre essai sur un parcours vallonné, nous avons réussi à maintenir la consommation sous les 19 kWh/100 km grâce à une bonne régénération au freinage, malgré les températures extérieures froides. Mais cela a rapidement changé une fois sur autoroute, où l’ordinateur de bord a indiqué une consommation dépassant les 21 kWh.

Conclusion

Quand le Skoda Enyaq est arrivé sur le marché, c’était déjà un véhicule électrique spacieux, pratique, avec un bon rapport qualité-prix. Aujourd’hui, de plus en plus de concurrents apparaissent, maîtrisant au moins un de ces éléments aussi bien – voire mieux – que lui, mais peu parviennent à combiner tous ces aspects aussi bien que l’Enyaq, surtout si vous souhaitez rester sur le marché européen.

#Auto #Tests

Autres articles récents

Inscrivez-vous maintenant à FLOW, l’e-letter hebdomadaire de FLEET.be !

Selected FLEET Dealers

/ newsletters
La newsletter FLEET Flow est un compte rendu hebdomadaire des dernières nouvelles du monde FLEET.
Recevez l'e-letter
/ magazine
Vous préférez un magazine papier ? Recevez gratuitement notre magazine bimestriel FLEET dans votre boîte aux lettres !
Recevez le magazine