La première génération du Toyota C-HR était un modèle pionnier. Sous la devise “no more boring cars”, la marque japonaise a élaboré une gamme de voitures joliment conçues, qui comprenait également la Yaris, la Corolla et, bien sûr, le retour de la Supra. Mais même les précurseurs ont besoin d’évoluer. Voici le nouveau Toyota C-HR !
La photo du haut montre une voiture rouge, mais en ce qui nous concerne, le C-HR pourrait également recevoir une bande noire et jaune sur sa carrosserie. Car le C-HR a une touche belge : le nouveau modèle a été développé de la tête aux pieds dans le centre de R&D de Toyota Motor Europe à Zaventem. Le développement a duré 32 mois et, en période de pointe, jusqu’à 300 ingénieurs ont travaillé en même temps sur le projet.
Les employés de Toyota ont bien compris que le design du C-HR n’était pas encore vraiment daté. En d’autres termes, les lignes d’origine restent en place, bien que beaucoup plus modernes. Ainsi, le pare-chocs avant précédemment arrondi est remplacé par une “tête de marteau” aux lignes plus acérées, avec des phares entièrement à LED. À l’arrière, la bande LED continue se distingue, interrompue uniquement par le nom du modèle, qui est intégré directement dans le feu arrière Full LED, illuminé lors d’une séquence dynamique de bienvenue et d’adieu dans le cadre de l’arrière de la voiture. En outre, le C-HR est 35 mm plus large que son prédécesseur, disponible dans des coloris bi-ton saisissants et avec des jantes allant jusqu’à 20 pouces !
Éclairage intérieur intelligent
Si l’ancien C-HR était à l’image du “concept car pour la route” à l’extérieur, l’intérieur était plutôt – désolé Toyota – un peu ennuyeux. Cela semble changer avec l’arrivée d’un compteur numérique associé à un écran multimédia de 8 ou 12,3 pouces. Le reste de la finition est également de qualité, avec des matériaux doux, des sièges très confortables et un éclairage intérieur qui s’adapte à la climatisation (chauffage ou refroidissement) ou à l’heure de la journée. De plus, la voiture peut même se garer automatiquement… alors que vous êtes déjà sorti !
En d’autres termes, à l’avant, le C-HR fait un grand pas en avant et le modèle progresse également au niveau du coffre, avec une capacité allant jusqu’à 388 litres. La banquette arrière peut mieux faire. L’espace pour les jambes et la tête est tout juste suffisant pour des adultes de taille moyenne et, en outre, les vitres sont placées un peu en avant des passagers, ce qui contribue à réduire la sensation d’espace, conséquence de la belle ligne de coupé du C-HR. Il faut souffrir pour être beau, n’est-ce pas ?
Pour la première fois en PHEV
Sous le capot, quatre choix s’offrent à vous : un moteur hybride auto-rechargeable 1,8 litre de 140 ch, un moteur hybride 2,0 litres du même type qui transmet 190 ch aux roues avant ou aux quatre roues, et une version hybride rechargeable. Cette dernière est également basée sur le moteur à essence 2.0 et dispose d’une autonomie électrique d’environ 66 km.
Le plug-in n’arrivera dans notre pays que plus tard. Lors de la présentation du C-HR sur l’île festive d’Ibiza, nous avons donc conduit les trois variantes hybrides auto-rechargeables. Et comme c’est souvent le cas, “plus grand” n’est pas forcément “meilleur”. En effet, la fête dans le 1.8 était tout aussi bonne que dans les autres variantes. Un peu bruyant lorsque le moteur doit travailler dur en montagne – bien que cela s’applique également au deux litres – mais surtout économique et doux dans le trafic urbain et extra-urbain lorsque vous parvenez à garder le contrôle de votre pied droit. Et il faut déjà faire beaucoup d’efforts pour ne pas s’approcher de la consommation annoncée.
Conclusion
Pour ceux qui ne sont pas encore prêts pour l’électrique, les hybrides de Toyota restent une alternative économique qui ne nécessite pas de se rendre à la station de recharge. Le design épuré a été amélioré et le C-HR a également fait un pas en avant à l’intérieur. Mais pour cela, il faut payer le prix fort. Au moins 37.760 euros plus précisément.