La Flandre va se doter d’une taskforce pour la voiture autonome

Photo : Mercedes-Benz

Le député flamand Marino Keulen (Open VLD) souhaite que la Flandre saisisse l’opportunité de devenir un leader mondial dans la recherche et le développement des voitures autonomes. Cela peut se faire en veillant à ce que les développeurs puissent également tester leurs voitures sur la route. Seulement aujourd’hui, trop de règles et de défis pratiques s’y opposent encore. Le libéral flamand a demandé à la ministre flamande de la Mobilité, Lydia Peeters, de mettre en place une taskforce. Lydia Peeters a répondu qu’il y en aurait effectivement une.

Il fut un temps où les voitures autonomes sortaient tout droit des films “Retour vers le futur”. Aujourd’hui, il est clair qu’à l’avenir, les véhicules autopilotés circuleront effectivement. Mais on ne sait pas encore quand. Car s’il existe de nombreux projets prometteurs, ils avancent lentement. Le développement de la voiture autonome de Google ne progresse qu’à petits pas. Le projet pilote dans le cadre duquel un bus autonome de De Lijn a commencé à circuler à Zaventem a été interrompu.

Selon le député flamand de l’Open Vld Marino Keulen, ce retard international offre également des opportunités à la Flandre. En effet, ce dont les développeurs de voitures autonomes ont besoin, ce n’est pas seulement de cerveaux, mais aussi d’un endroit où tester leurs produits dans des situations de circulation réelles. Cela nécessite une législation adaptée et, le cas échéant, une infrastructure adaptée.

La Flandre doit saisir l’opportunité de devenir un leader mondial dans la recherche et le développement des voitures autonomes, affirme Cologne. De cette manière, une toute nouvelle industrie pourra être attirée.

Pour ce faire, M. Keulen a plaidé auprès de la ministre compétente Lydia Peeters, au sein de la commission de la mobilité, en faveur de la création d’un groupe de travail ayant trois objectifs à court terme. Premièrement, dresser la carte de la législation qui doit être modifiée et élaborer immédiatement des propositions pour la modifier efficacement afin d’autoriser les voitures autopilotées. Deuxièmement, identifier les problèmes pratiques. Troisièmement, déterminer les changements à apporter à l’infrastructure routière pour qu’elle soit adaptée aux voitures autonomes.

Le ministre Peeters a réagi avec enthousiasme et a confirmé que cette task force sera effectivement mise en place. Plus : Une concertation interdépartementale a déjà pris des mesures dans l’intervalle et a notamment déjà comparé notre législation avec celle des pays voisins et résolu un certain nombre de problèmes y afférents. Ils travaillent également d’arrache-pied pour convertir tous les aspects de la mobilité flamande en données. En effet, les voitures autonomes ne fonctionnent pas seulement avec des capteurs qui observent le trafic, mais aussi sur la base de données relatives à ce trafic.

Marino Keulen : “La recherche et le développement des voitures autonomes représentent une opportunité énorme. Les développeurs sont à la recherche d’endroits où tester leurs produits. Pourquoi ne serait-ce pas la Flandre ? La Flandre est une région attractive, mais nous pouvons faire beaucoup plus. Nous devrions avoir l’ambition de devenir des leaders mondiaux. Cela peut apporter des emplois et de la prospérité à notre région. C’est une très bonne chose que la ministre Peeters permette à une taskforce de saisir cette opportunité”.

#Auto #Mobility

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