FLEET Manager of the Year : qui étaient les 4 autres nominés ?

Vous l’avez sans doute lu : Alain Peers est donc le nouveau FLEET Manager of the Year. Voici les autres Fleet Managers qui ponctuent le top 5 !

Gert Debruyn (Volkswagen)

Quel fut à vos yeux la tendance et/ou l’événement le plus marquant dans le secteur de l’automobile et/ou le secteur fleet lors de l’année écoulée ?

De plus en plus de marques évoluent des hybrides et hybrides rechargeables vers le tout-électrique. Dans notre gamme, nous illustrons cette transition avec la up! et la Golf. Et dans les années à venir, la gamme va se développer. L’an dernier, le secteur a également été mis sous pression par le tax shift et la norme WLTP. Et aussi une chose un peu passée inaperçue : à partir de 2018, pour de nombreuses entreprises cotées en bourse, les véhicules seront désormais repris au bilan. Pour notre secteur, c’est un défi car nous devons présenter des solutions. Exemple : des formules de leasing privé pour les salariés des entreprises. Le leasing privé pour les simples particuliers va aussi se développer dans les années à venir. Tout comme l’autopartage. Nous avons d’ailleurs lancé le 10 janvier 2018 à Anvers une initiative en collaboration avec la plate-forme d’autopartage Poppy. Ce système repose sur le principe du « free floating » : vous pouvez déposer et trouver une voiture n’importe où dans la ville.

Quel fut pour vous la tendance et/ou l’événement le plus marquant dans le monde lors de l’année écoulée (hors secteur automobile) ?

Nous ne parvenions pas à lutter contre la pauvreté à l’échelle planétaire. Nous sommes trop nombreux sur cette planète. Et même si l’économie se porte quand même bien, trop peu de gens peuvent en profiter. A terme, ce déséquilibre est intenable.

Quel est le nouveau modèle de votre gamme que vous attendez le plus en 2018 ?

Le T-Roc a rejoint dans les showrooms le Tiguan Allspace, le grand frère du Tiguan. Avec les nouvelles Polo et Golf, lancées l’an dernier, nous disposons d’une gamme forte, dont nous attendons beaucoup. Fin 2018, nous accueillerons aussi le T-Cross, un SUV urbain basé sur la Polo. Ce modèle nous permettra de combler un trou dans la gamme. Au niveau des volumes, je pense que le marché fleet va rester stable par rapport à l’an passé ou connaître une légère augmentation. Tout dépendra de la fiscalité. Si plus rien ne change sur ce plan, je pense que l’évolution sera positive.

Imaginons qu’un client doive aujourd’hui choisir la motorisation de son parc de véhicules pour les quatre prochaines années. Que lui conseilleriez-vous ?

Le diesel demeure le carburant de prédilection sur le marché fleet. Au niveau des particuliers, la transition vers l’essence est plus marquée. Mais il faut oser se poser la question de savoir si avoir davantage de moteurs à essence est bel et bien une bonne chose. Les usines ne pourront pas suivre si la demande augmente sensiblement. En plus, ces moteurs à essence produisent plus de CO2. A mes yeux, il est donc préférable pour les entreprises de continuer à opter pour des diesels modernes ou des véhicules électriques. Il ne faut pas non plus oublier le CNG : c’est un carburant peu onéreux et respectueux de l’environnement ! Je ne crois pas en un futur où une seule forme de motorisation dominera les autres. La mixité restera de mise. Et nous sommes donc bien positionnés puisque nous pouvons par exemple aujourd’hui proposer tous les types de motorisations sur la Golf.

Chris Van Raemdonck (BMW/MINI)

Quel fut à vos yeux la tendance et/ou l’événement le plus marquant dans le secteur de l’automobile et/ou le secteur fleet lors de l’année écoulée ?

Le manque de vision à long terme dans les décisions de notre gouvernement. Nous devons composer avec des problèmes de qualité de l’air et d’immenses difficultés en termes de mobilité. Et notre gouvernement ne parvient pas à prendre des mesures qui encouragent des solutions durables. Le secteur fleet a de plus en plus besoin d’un cadre fiscal clair pour combiner différentes formes de mobilité. Or, tout ce que le gouvernement peut actuellement proposer, c’est le cash for car, qui ne répond pas ou pas assez aux attentes. Et avec la façon dont les voitures hybrides rechargeables sont aujourd’hui pénalisées par les nouvelles mesures fiscales liées à l’impôt des sociétés, on manque totalement la cible. C’est la technologie que l’on pénalise, pas l’utilisateur. En conséquence, de nombreuses entreprises ne savent pas vraiment sur quoi baser leur vision à long terme pour traduire dans leur car policy leur propre concept de mobilité.

Quel fut pour vous la tendance et/ou l’événement le plus marquant dans le monde lors de l’année écoulée (hors secteur automobile) ?

Tout le débat sur le climat et le réchauffement. Mais aussi les attentats terroristes qui font encore trop souvent la Une des actualités. Une autre tendance que j’aimerais souligner, c’est à quel point ce que l’on appelle « l’Internet des objets » s’est immiscé dans notre vie quotidienne. La digitalisation du monde physique a pris une telle dimension que nous ne pouvons plus nous en passer. Et cette tendance n’est pas prête de s’arrêter. L’intelligence artificielle a déjà pris de telles formes que nous n’avons pas réellement conscience de la manière dont elle contrôle notre comportement et à quel point elle nous influence souvent de manière inconsciente.

Quel est le nouveau modèle de votre gamme que vous attendez le plus en 2018 ?

Le nouveau BMW X2 s’annonce très prometteur. Je suis convaincu que le nouveau X2 trouvera rapidement sa place à côté du X1 et de notre nouveau X3, qui est déjà le SUV le plus populaire de la gamme fleet de BMW.

Imaginons qu’un client doive aujourd’hui choisir la motorisation de son parc de véhicules pour les quatre prochaines années. Que lui conseilleriez-vous ?

Dans un avenir (proche), la mobilité sera entièrement électrique. Aujourd’hui, la réponse à cette question dépend du kilométrage annuel effectué par le conducteur. Ce n’est évidemment pas le seul critère. Mais il est essentiel dans le choix entre diesel, essence, hybride rechargeable et électrique. Le diesel demeure ainsi encore la motorisation la plus indiquée pour ceux qui font beaucoup de kilomètres.

Adriano Gasbarro (Audi)

Quel fut à vos yeux la tendance/l’événement le plus important dans le secteur fleet/automobile au cours de l’année écoulée ?

Sans hésiter : l’officialisation de la nouvelle déductibilité fiscale concernant les voitures de société et les plug-in hybrides. Cela accentuera encore plus l’évolution vers de nouvelles énergies alternatives comme les véhicules full électriques ou les véhicules CNG. Actuellement il y a un réel acharnement médiatique et politique à l’encontre des véhicules diesel, alors que ceux-ci représentent plus de 76% du marché fleet. En Belgique, les véhicules de société roulent en moyenne 35.000 km par an. Le diesel reste donc la solution la plus avantageuse, tant en termes de TCO, que d’ATN et de déductibilité fiscale. Il sera donc très intéressant de voir comment le marché fleet va réagir l’année prochaine avec cette nouvelle fiscalité.

Quel fut à vos yeux la tendance/l’évènement le plus important dans le monde au cours de l’année écoulée ? (non-automobile)

Le référendum illégal organisé par les indépendantistes catalans qui ont ensuite proclamé unilatéralement leur indépendance. Il semble que le Brexit ait redonné espoir aux détracteurs de l’Union européenne qui ont soif d’indépendance et ont certainement oublié les raisons pour lesquelles l’Union européenne a été créée en 1957.

Autre phénomène qui m’interpelle : l’augmentation du nombre d’attaques terroristes dans le monde.

Sur quel nouveau modèle fondez-vous le plus d’espoir au sein de votre gamme pour 2018 ?

Notre gamme accueillera pas mal de nouveautés en 2018. Nous commercialiserons les nouvelles Audi A6, A1, Q3, TT et e-tron, le premier véhicule full électrique produit à Forest. Je dirais ici sans hésiter que les modèles pour lesquels nous avons le plus d’espoirs fleet sont l’Audi e-tron, l’Audi Q7 e-tron et l’Audi A6.

Imaginez : un de vos clients doit faire un choix en matière de motorisation pour son parc automobile pour les quatre années à venir. Quel conseil avanceriez-vous ?

Je lui conseillerai de faire son choix en se basant sur le TCO de chaque modèle. Calculer le coût réel d’utilisation d’un véhicule est le meilleur conseil que nous pouvons avancer.

Kris Verleye (Jaguar – Land Rover)

Quel fut à vos yeux la tendance et/ou l’événement le plus marquant dans le secteur de l’automobile et/ou le secteur fleet lors de l’année écoulée ?

La principale tendance dans notre secteur a été, selon moi, le climat d’incertitude. Personne ne sait où l’on va. Quel carburant ? Cash for car ? Budget mobilité ? Déductibilité ? Hybrides rechargeables ? Tout le monde communique dans tous les sens. A la fin, personne ne sait quelle est réellement la situation. Et ce genre de climat n’est pas favorable pour faire de bonnes ventes. J’espère que la clarté va bientôt être rétablie dans tous les domaines.

Quel fut pour vous la tendance et/ou l’événement le plus marquant dans le monde lors de l’année écoulée (hors secteur automobile) ?

L’émergence de la notion de « fake news ». Nous sommes submergés 24h/24 et 7j/7 par des informations qui nous parviennent par divers canaux. Et pourtant, il est particulièrement difficile de distinguer ce qui est « vrai » de ce qui est « faux ».

Quel est le nouveau modèle de votre gamme que vous attendez le plus en 2018 ?

J’attends énormément du lancement de la Jaguar I-Pace en 2018.  En plus d’être la toute première voiture entièrement électrique dans notre gamme, elle est particulièrement belle. Nous lancerons aussi la Jaguar E-Pace, un modèle qui, à l’instar de la F-Pace, rencontrera très certainement un grand succès sur le marché fleet. Du côté de Land Rover, le Discovery Sport et l’Evoque continuent à faire le beau temps sur le marché fleet tandis que le superbe Velar demeure extrêmement populaire.

Imaginons qu’un client doive aujourd’hui choisir la motorisation de son parc de véhicules pour les quatre prochaines années. Que lui conseilleriez-vous ?

Comme je l’ai déjà dit en répondant à la première question, c’est extrêmement difficile d’apporter une réponse ! La bonne nouvelle, c’est que le choix n’a jamais été aussi vaste au niveau des motorisations. Je suis convaincu que l’époque où chaque car policy ne jurait que par le diesel est définitivement révolue. Mais je demeure aussi convaincu que pour une (grande) partie des conducteurs d’une voiture de société, le diesel demeure toujours la meilleure solution. Mais pour ceux qui parcourent moins de kilomètres ou qui effectuent essentiellement de courts déplacements dans un environnement urbain, il est intéressant d’étudier les autres solutions.

 

 

#Fleet Management

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