FLEET Test : Ford Ranger

En vous montrant attentifs à ces mastodontes qui colonisent nos routes, vous aurez peut-être remarqué que parmi eux, une bonne part sont des Ford Ranger. Lancée en 2016, cette génération du pick-up américain… conçu en Australie, fait preuve d’une grande polyvalence.

Bon à tout faire

L’homogénéité ! C’est la clé du succès de ce Ford Ranger. Suffisamment dynamique et rigoureux sur route, confortable en off-road, il distille une sensation de robustesse et une grande intuitivité. Il est certainement l’un des plus capables de notre bande, tout en faisant oublier les limites dues à ses fonctions premières, comme un couteau suisse que l’on oublie au fond de sa poche. Ses racines australiennes et sa conception plus ancienne vieillissent un peu son habitacle, qui se montre tout de même assez pratique, avec un espace arrière plutôt généreux. Info-divertissement et combiné d’instruments un peu fouillis, finition plus robuste que soignée, se font oublier une fois en route…ou hors route, où le Ranger évolue sans complexe, même à des vitesses élevées.

Cinq pattes

Sans avoir la noblesse et l’onctuosité du V6 Volkswagen, le cinq cylindres de 3,2 litres de la Ford se montre très agréable à l’usage. Plutôt discret en matière sonore, ses 200 ch se montrent efficaces, mais pas autant que son couple camionesque de 470 Nm, disponible de 1500 à 2750 t/min. Il permet donc de tracter aisément, bien aidé par une boîte auto à six rapports permettant une évolution dynamique… sans nécessiter de cravacher l’aiguille du tachymètre. Comme la majorité de ses comparses, il est doté d’une gamme courte et du blocage de différentiel arrière. Plutôt complet dans son équipement, il met l’accent sur la facilité d’utilisation avec l’aide au stationnement, un stabilisateur de remorque et l’attirail technologique Sync 2.

Sans avoir l’air d’y toucher…

… il est l’un des plus grands de notre panel, avec 5,36 mètres de long et semble prêt à tout. Capacité de franchissement de gué de 800 mm (comme le Navara AT32…), charge utile de près de 1.100 kg, capacité de traction de 3,5 T, seuil de charge de 83 cm, benne longue et large de 1.549 et 1.560 mm, angle d’approche et de sortie digne d’un bon baroudeur, le Ford Ranger semble ne pas avoir de limites… si ce n’est celles de sa présentation, toutefois un peu plus sexy dans cette Black Edition.

Bilan

De nos sept salopards, c’est l’Australien qui se montre le plus homogène, capable de bonnes manières en soirée et de se démener au bois, il excelle presqu’en toutes matières, sauf à s’intéresser aux doublures de sa redingote.

Plus :

Look original

Fonctionnalité

Capacités

Moteur

Confort/comportement on/offroad

Moins :

Présentation intérieure

Les qualités se paient

Moteur de base (4 cyl. 2.2 TDCi) un peu faiblard

 

Ce pick-up (comme bien d’autres), vous pouvez le retrouver au Salon de Bruxelles. Pour connaître les avantages fiscaux et le test d’autres pick-up, cliquez ici !

#Auto #Tests

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