FLEET Test : Volkswagen Amarok

C’est certainement celui dont la popularité a convaincu les petits nouveaux de se lancer sur le marché. Le pick-up du peuple porte cette fois bien son nom, avec des qualités que l’on n’attendrait peut-être pas dans cette catégorie.

Un pick-up urbain ?

N’exagérons rien ! Un pick-up reste un pick-up par son encombrement et ses lois de suspensions trop polyvalentes pour en faire une routière. Mais l’Amarok est certainement le plus routier des pick-up du marché. Avec son look civilisé, son habitacle aux finitions soignées, ses matériaux de bonne facture et un certain sens de l’accueil, c’est celui qui se montre le plus proche de votre… Golf. Un sentiment qui se poursuit sur la route, avec une direction douce et plutôt précise, un amortissement équilibré et une certaine quiétude dans le roulage.

Moteur

Après avoir installé un quatre cylindres 2.0 TDI, Volkswagen a changé son fusil d’épaule et installe sous le capot de son Amarok un V6 TDI de 3 litres, uniquement disponible avec la boîte automatique à huit rapports. Un ensemble mécanique qui fait véritablement le point fort de l’engin. Avec ses 224 ch, son muscle ouaté et sa boîte automatique douce et précise, seule à proposer des palettes au volant dans la catégorie, cette mécanique transforme littéralement le VW. Bonne routière, bonne autoroutière, elle est également disponible dans une version 163 ch du pick-up.

Chaud et froid

En ce qui concerne les capacités pratiques, l’Amarok navigue en eaux troubles. Avec un bac de chargement de 1.222 mm de large permettant d’y charger des euro-palettes en transversal et un seuil de chargement de 780 mm seulement, il n’est capable de charger que 842 kilos en version de base. Une suspension optionnelle, plus robuste, lui permet de hisser sa charge utile à 985 kg, alors que sa capacité de traction grimpe, elle, à 3,5 tonnes, la masse maximale autorisée avec le permis B.

Bilan

Nul besoin de vous faire un dessin : l’Amarok est le pick-up le plus proche d’un SUV conventionnel, plus adapté aux longues distances et aux usages moins roturiers que ses concurrents. Bien fini, plutôt sexy, sa popularité s’explique sans mal… par la fiscalité.

Plus :

Look

Finition

Moteur-boîte

Confort

Moins :

Charge utile de série

Options coûteuses

Banquette arrière

Trop civilisé pour les basses besognes ?

 

Ce pick-up (comme bien d’autres), vous pouvez le retrouver au Salon de Bruxelles. Pour connaître les avantages fiscaux et le test d’autres pick-up, cliquez ici !

#Auto #Tests

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