BMW i5

La 8^e  génération de Série 5 mise aussi sur l’électrification. Mais, contrairement au concurrent Mercedes, BMW a décidé d’emballer la version full électrique dans la même carrosserie que celle des thermiques. On ne note que quelques subtils changements entre l’i5 et les autres Série 5, comme la calandre pleine et de discrets logos « i ». De série, le modèle s’équipe d’un chargeur AC triphasé de 11 kW, mais un chargeur de 22 kW est proposé en option. La recharge DC s’effectue quant à elle jusqu’à 205 kW. Pratique, la fonction Plug & Charge permet de connecter la voiture à une borne sans carte, badge ni application.

BMW propose l’i5 en trois versions, disposant chacune de la même batterie de 81,2 kWh. L’i5 eDrive40 se contente d’un seul moteur de 340 ch qui anime les roues arrière, tandis que les xDrive 40 (394 ch) et M60 xDrive (601 ch) disposent de deux moteurs (un à l’avant, l’autre à l’arrière) et envoient donc leur puissance aux 4 roues. La M60 est bridée à 230 km/h mais passe de 0 à 100 km/h en seulement 3,8 secondes ! Bien que moins décapantes, les eDrive40 et xDrive40 effectuent ce sprint en respectivement 6,0 et 5,4 secondes, ce qui est déjà très performant. L’autonomie officielle varie de 511 km (M60) à 573 km (e-Drive 40). Quelle que soit la version choisie, l’i5 affiche un comportement dynamique. Seul le son artificiel (déconnectable) peut énerver.

Esthétiquement, cette version électrique ne déconcerta pas, puisqu’elle affiche le même look que les autres Série 5. Et quelle que soit la motorisation choisie, l’i5 est un produit abouti, qui saura convaincre même les « électrosceptiques ». À condition qu’ils n’oublient pas d’éteindre l’irritant bruiteur artificiel du moteur…