Les véhicules hybrides rechargeables (plug-in) peuvent potentiellement rouler qu’à l’électrique. Elles peuvent aussi ne rouler qu’au thermique. Quid des hybrides auto-rechargeables ? Six véhicules Lexus ont été testés en région parisienne.
Chez Toyota, l’inventeur de la technologie hybride auto-rechargeable, c’est l’orinateur de bord qui gère l’usage énergétique, en privilégiant le “zéro émission”.
Deux professeurs (poly)techniques français ont essayé “en toute intégrité” trois Lexus UX 250h et trois Lexus ES 300h, à la demande de la marque. Objectif : “Confirmer avec des réponses impartiales et concrètes, les avantages de la technologie hybride auto-rechargeable, en matière d’économie d’énergie et de réduction des émissions”.
Cette étude a compilé 106 tests sur un trajet de 33 kilomètres mélangeant des zones urbaines, péri-urbaines et d’autoroute « urbaine » dans le secteur sud de la banlieue de Paris. Les tests ont eu lieu à différentes heures de la journée, toujours en semaine. Au total, les six Lexus ont parcouru plus de 3.540 kilomètres.
Sur la totalité du trajet, l’étude a pu démontrer que les Lexus roulent en mode tout électrique (donc zéro émission) 63,4% du temps et 45,9% de la distance.
Si l’on considère uniquement le mode accélération, c’est-à-dire les phases où la puissance motrice est transmise aux roues (donc à l’exclusion des phases d’arrêt et de décélération) et qui correspondent aux plus fortes émissions de CO2 pour un véhicule thermique, les Lexus fonctionnent en mode zéro émission 40,8 % du temps et 25,4 % de la distance de parcours.
Mais c’est bien sûr en zone urbaine que la motorisation hybride auto-rechargeable est la plus performante, avec un fonctionnement en mode électrique pour 85,5 % du temps et 74,5 % de la distance.
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