Le secteur des flottes et de l’automobile retenait son souffle jusqu’à ce week-end. Johan Van Overtveldt, ministre fédéral des Finances, a fini par confirmer : “La nouvelle méthode de tests (WLTP, ndlr) ne sera prise en compte qu’à partir de 2020 pour les nouveaux véhicules”.
Cette réaction du ministre fait suite à un courrier envoyé mi-mai par le secteur automobile (FEBIAC, Traxio et Renta) qui s’inquiétait de voir les commandes de voitures diminuer drastiquement en avril 2018 (jusqu’à 30%, semble-t-il). Cette lettre insistait sur un positionnement rapide de Van Overtveldt sur les valeurs à prendre en compte pour la fiscalité des voitures de société, tout en soulignant l’avantage fiscal dont bénéficie déjà l’Etat. C’est que les valeurs NEDC 2.0 (extrapolée des valeurs WLTP, par une formule ‘artificielle’) sont déjà plus élevées que celle du NEDC 1.0 que l’on connaissait jadis.
Le ministre est conscient de cette augmentation et veut “éviter une augmentation de la facture”, selon ses propres termes.
Du côté des fédérations automobiles, on insiste toutefois sur le fait qu’aucune note concrète ne leur est parvenue. Du côté du porte-parole du ministre, on nous le confirme : “La lettre n’est sans doute pas encore arrivée, mais elle a été envoyée”.
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