
Lors de la Used Vehicle Round Table à Malines, Jan-Willem Seeder, fondateur de JP.cars, a présenté de nouvelles données sur le marché belge des voitures électriques d’occasion. L’analyse révèle que les EV restent en stock plus longtemps en moyenne par rapport aux véhicules à essence, hybrides et diesel. Fait marquant : ces mêmes modèles se vendent beaucoup plus rapidement au Danemark, souvent avec une marge supplémentaire par véhicule.
Mise à jour du marché des EV en Belgique
L’analyse des neuf derniers mois montre que les voitures électriques d’occasion tournent plus lentement en Belgique. Le nombre de jours en stock est plus élevé, et l’ETR (taux de rotation) est plus faible.
Jan-Willem Seeder : « Le marché belge adopte les véhicules électriques plus lentement. Cela se reflète clairement dans la durée de stockage prolongée et le faible ETR. Les données de JP.cars rendent cela très visible. Il est important que les concessionnaires réalisent qu’il ne s’agit pas d’un ressenti, mais de faits concrets issus du marché. »

Ahmed Khattab, Business Development Director pour la Belgique chez JP.cars, ajoute : « Se concentrer uniquement sur le marché belge entraîne un allongement des délais de vente et une réduction des marges. C’est ce que montrent clairement les chiffres. »
Des opportunités pour les EV belges qui séduisent à l’étranger
Mais cette mise à jour du marché des EV d’occasion en Belgique ne se limite pas à des constats négatifs. Il ressort également que des opportunités existent pour les concessionnaires prêts à regarder au-delà des frontières. Lors de la présentation à Malines, sept modèles ont été présentés comme étant parmi les véhicules les plus longs à écouler en Belgique, alors qu’ils sont très demandés à l’étranger. Il s’agit des Volkswagen ID.3, Volkswagen ID.Buzz, BMW i4, Audi Q8, Ford Mustang, Renault Scenic et BMW iX3.

Ahmed Khattab : « Nous constatons que ces modèles sont très recherchés dans d’autres pays. Les concessionnaires belges qui les exportent peuvent souvent réaliser une marge supplémentaire allant de 1.500 à 6.000 euros par véhicule. En outre, la durée de stockage de ces modèles est plus courte au Danemark, et leur ETR y est plus élevé. Les EV belges y sont très demandés. »
Le fort contraste entre l’offre et la demande ouvre la voie à la vente transfrontalière
Le principe reste simple : les prix sont dictés par l’offre et la demande. Lorsque l’offre dépasse la demande, les marges sont sous pression. C’est ce que l’on observe actuellement en Belgique pour les EV d’occasion. Jan-Willem Seeder : « Les clients qui utilisent le logiciel de JP.cars ont un aperçu en temps réel de l’offre et de la demande dans chaque pays. Ces évolutions influencent également le marché intérieur via les flux d’importation et d’exportation, et donc les prix. On voit ainsi où les stocks peuvent être vendus au meilleur prix et quels véhicules sont les plus recherchés. Les concessionnaires prennent alors des décisions basées sur des données concrètes : ils ne vendent plus chaque voiture localement, mais ciblent des marchés étrangers où la demande est plus forte. »
La demande danoise pour les EV reflète une tendance inverse à celle de la Belgique
Indépendamment des modèles spécifiques présentant un potentiel à l’export, cette tendance se reflète également dans les chiffres globaux du Danemark. Là-bas, les véhicules électriques affichent le plus haut ETR parmi toutes les motorisations, ce qui indique une forte rotation.

Ahmed Khattab : « Les données de la Belgique et du Danemark montrent une demande opposée pour les EV. C’est exactement le type d’informations dont les concessionnaires ont besoin pour confirmer leur ressenti et franchir le pas vers la vente transfrontalière. »
La vente transfrontalière peut générer jusqu’à 6.400 € de marge supplémentaire par voiture
« Au Danemark, la demande pour les véhicules électriques est plus forte. Les modèles belges qui stagnent ici trouvent là-bas un acquéreur plus rapidement. Prenez l’exemple de l’Audi Q8 e-tron : en Belgique, c’est un modèle difficile à écouler, alors qu’au Danemark, il peut générer une plus-value de plus de 6.400 euros par véhicule grâce à son ETR élevé. Ce type d’information est impossible à obtenir sans données en temps réel, et pousse de plus en plus d’entreprises automobiles à professionnaliser leurs activités à l’export. »
Données et logiciel facilitent la vente à l’international
Les données de marché fournies par JP.cars mettent en évidence les endroits où les EV d’occasion tournent lentement en Belgique et ceux où la demande est plus forte à l’étranger. Ahmed Khattab : « Nous recevons beaucoup de retours positifs de la part de nos clients. Certaines entreprises automobiles constatent une hausse des ventes malgré une réduction de 25 % de leur stock, grâce à l’utilisation de notre logiciel. Nous en sommes très fiers. C’est une belle manière de contribuer à la santé du secteur. »

Jan-Willem Seeder : »Le marché belge est en pleine évolution. Cela explique pourquoi de plus en plus d’entreprises automobiles optent pour le logiciel de JP.cars. Il apporte de la clarté, un meilleur contrôle des marges et une rotation plus rapide des véhicules. »
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