La moto reprend du poil de la bête dans les zones à circulation dense

Le marché des deux-roues motorisés a enregistré une reprise de 6 % au cours du premier trimestre de l’année 2018. On notera que la croissance est essentiellement concentrée sur les provinces touchées par les problèmes de mobilité les plus marqués.

Le secteur des deux-roues motorisés a digéré l’introduction de la norme Euro4. C’est la conclusion qu’il convient de tirer des chiffres d’immatriculation enregistrés au cours des trois premiers mois de l’année, en hausse de 6 % par rapport à l’an dernier (6 206 unités contre 5 855 en 2017).

En 2017, toutes les motos neuves devaient satisfaire à la norme Euro4 et ses valeurs d’émissions plus strictes. Les motos Euro3 pouvaient encore être immatriculées en 2016 et arriver sur le marché en 2017, ce qui a entraîné un glissement des immatriculations de 2017 vers 2016 et donc une baisse du nombre d’immatriculations l’an dernier. Cette distorsion dans les chiffres est donc de l’histoire ancienne et la croissance est de retour. Janvier et février ont été de très bons mois. Ce fut moins le cas pour le mois de mars. Le mauvais temps a entraîné un report des achats et des mises en circulation.

Provinces

L’analyse des chiffres indique également que c’est dans la province d’Anvers que les nouvelles immatriculations ont le plus augmenté au cours du premier trimestre, avec 14,5 % en plus par rapport à 2017 – soit le double de la croissance nationale.

C’est également Anvers qui enregistre le plus de nouvelles immatriculations, avec 17,2 % du total. Cette évolution est certainement liée aux problèmes de mobilité rencontrés au sein et aux abords de la ville d’Anvers.

Le récent Rapport Verkeersindicatoren Snelwegen Vlaanderen 2017 met en lumière une forte croissance (jusqu’à 18 %) de la densité des embouteillages en 2017 par rapport à 2016. Dans les bouchons, les motos et les scooters peuvent remonter les files si la vitesse des autres véhicules est inférieure à 50 km/h. À la condition toutefois que la différence de vitesse n’excède pas 20 km/h.

Dans la Région de Bruxelles-Capitale, les immatriculations sont également supérieures à la moyenne nationale. Bruxelles connaît aussi des problèmes de mobilité. La plupart des autres provinces ont elles aussi enregistré une progression.

Les seules provinces dans lesquelles le nombre d’immatriculations a baissé sont la Flandre occidentale, le Brabant wallon et la province de Liège.

Solution de mobilité

La moto et le scooter représentent une solution pour la mobilité. C’est ce qui ressort également de l’évolution des segments qui facilitent les déplacements domicile-lieu de travail.

Les scooters de grosse cylindrée ont enregistré une croissance de 32,4 % alors qu’au niveau des motos, les trails ont progressé de 22,4 %. C’est dans le segment « basic-roadster » que le plus grand nombre d’immatriculations a été enregistré (22 %).

Autre constat : l’essor des motos de moins de 125 cc avec une hausse de 20 %. Les deux-roues motorisés de moins de 125 cc et accessibles aux titulaires d’un permis B (à la condition que le conducteur dispose de ce permis B depuis au moins deux ans) représentent quasiment un quart des immatriculations.

#Business Driver #Mobility

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