La voiture de société survivra bel et bien au coronavirus

Même après la crise du coronavirus, les voitures de société demeureront un important mécanisme de rémunération extralégal dans bien des entreprises. C’est ce qui ressort d’une enquête salariale menée par le groupe de ressources humaines Acerta, la KU Leuven et HR Square.

Les entreprises continueront à avoir recours aux voitures de société, même une fois passée la crise du coronavirus. Plus de 53 % indiquent que la voiture de société reste un élément de l’enveloppe salariale qui présente encore une valeur ajoutée.

Seuls 14,5 % des employeurs interrogés pensent que la voiture de société n’offrira qu’une faible valeur ajoutée après la crise du coronavirus, tandis que les 33 % restants déclarent que leur entreprise n’est pas concernée par cette question.

Pour Michaël Zahlen, Legal Consultant Acerta :

« Si le coronavirus a mis la question du télétravail sur le tapis et altéré la réalité des déplacements domicile-lieu de travail, il semble tout de même que l’ère des voitures de société ne soit pas révolue. Mais pour comprendre cet attachement aux voitures de société, peut-être nous faudrait-il plutôt parler de voitures de fonction.”

Pour beaucoup, la voiture de fonction est un complément de salaire lié à la fonction ; or, ce salaire est personnel. Dès lors que l’on utilise une voiture, tant pour son travail que pour ses déplacements privés, il faut quoi qu’il arrive faire face à un coût de base important. Une voiture de fonction est un moyen intéressant de couvrir ce coût. Pas étonnant donc que si peu soient prêts à faire une croix sur la leur.”

Je suis convaincu que le type de voiture va changer, ne serait-ce qu’en raison de l’écologisation du parc automobile, incluse dans l’accord de gouvernement. Le soutien à ces mesures est d’ailleurs assez solide. Il n’en reste pas moins que les voitures de société en elles-mêmes resteront un élément de rémunération compétitif, y compris après la crise du coronavirus. »

Deux autres tendances

  1. Par ailleurs, deux entreprises sur trois souhaitent revenir sur la rémunération en fonction de l’ancienneté.

Il est vrai que la rémunération à l’ancienneté est sur la sellette. Après tout, pour de nombreuses entreprises, l’ancienneté demeure aujourd’hui encore un poste important des frais salariaux. Quelque 66 % des employeurs souhaitent donc revenir sur cette incidence qu’a l’ancienneté. Ils peuvent compter en cela sur l’accord de gouvernement qui remet en question ce sacrosaint système.

2. Ils sont 49 % à soutenir une rémunération axée sur les résultats.

Le lien direct entre la rémunération et les heures de travail n’est plus nécessairement le seul à être adéquat pour justifier une rémunération correcte. Les rémunérations sont en pleine métamorphose, mais la rapidité de ces changements n’est pas égale partout.

Les employeurs réticents à l’idée de fonder la rémunération sur les performances plutôt que sur les heures prestées sont encore majoritaires, mais de peu : 51 %. Cela signifie qu’environ la moitié (49 %) sont déjà favorables à une politique de rémunération plus axée sur les résultats. Parmi les employeurs, 20 % affirment déjà opter aujourd’hui pour une rémunération axée sur les résultats.

#Fleet Management #Mobility

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