Au cours des 4 premiers mois de cette année, les immatriculations de voitures neuves à motorisations et carburants alternatifs ont fortement progressé par rapport à la même période de 2013 :
+ 600% pour les voitures électriques (de 55 à 385 unités) ;
+ 578% pour les voitures utilisant le gaz naturel (CNG) comme carburant (de 54 à 366 unités) ;
+ 46% pour les voitures propulsées par une motorisation hybride essence (de 2.014 à 2.942).
Seules les motorisations hybrides diesel sont en régression (-20%), en raison du faible choix de véhicules actuellement offerts sur le marché.
Cette progression se manifeste après 2 années consécutives de chute des ventes de voitures dites propres. D’une part, après la suppression de la réduction sur facture fin 2011, on avait assisté, en 2012, a une forte baisse des immatriculations des voitures à motorisation hybride, en particulier par les personnes privées qui en bénéficiaient. D’autre part, le même phénomène s’est produit pour les voitures électriques, en 2013, après la suppression de la réduction d’impôt fin 2012.
La tendance s’est visiblement inversée pour ce début 2014, le salon y ayant sans doute joué un rôle. Pour les voitures électriques, le succès est principalement dû à l’introduction récente de quelques nouveaux modèles. En ce qui concerne les voitures propulsées au CNG, elles ont bénéficié, jusque fin février, de l’appui d’une prime de 2.000€ offerte à l’achat par l’Association royale des gaziers belges (ARGB), parfois doublée ou triplée par certaines marques.
FEBIAC espère que le succès actuel de quelques modèles spécifiques renforcera la confiance des consommateurs et convaincra de plus en plus de personnes d’opter pour ces véhicules dits propres. Mais en l’absence d’une politique permettant le développement de l’infrastructure combinée à une fiscalité structurelle incitative, FEBIAC n’est pas convaincue que la croissance de ce marché se poursuivra dans les mois et années à venir. Les nouveaux gouvernements doivent donc adopter les technologies innovantes en créant le cadre légal adéquat pour leur permettre de percer le marché et d’atteindre les objectifs sociétaux de qualité d’air et de CO2 d’ici 2020 et au-delà.
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