Les SUV sont de plus en plus les cibles d’attaques des “anti-automobiles”. Sans doute ces véhicules sont-ils victimes de leur succès : en 2012, ils représentaient 15% des immatriculations de voitures neuves. A fin février 2020, ils pesaient pour près de 40% sur ces immatriculations. En tout cas, Febiac a analysé les arguments avancés à l’encontre des véhicules hauts sur patte. Et la fédération les démonte un à un…
Que reproche-t-on concrètement à ces SUV ?
1. Ils polluent davantage
“Ces ‘Sport & Utility Vehicles’ sont caractérisés par un châssis légèrement surélevé par rapport aux citadines ou aux berlines dont ils découlent, tout en conservant dans la plupart des cas la motorisation et la transmission d’origine de ces véhicules”, entame-t-onchez Febiac.
Le fait d’être surélevés les rend un peu moins aérodynamiques. Ils consomment donc un peu plus que leurs homologues. Il ne faut pas croire pour autant que cette différence se compte en dizaines de pourcents. Et surtout, il faut arrêter de penser que ces véhicules sont dotés de moteurs (nettement) plus puissants que le véhicules dont ils découlent.
2. Ils prennent trop de place dans la circulation et dans nos villes.
L’évolution des immatriculations de voitures neuves par type de catégorie depuis 2012 (Fig.A) illustre clairement que les SUV de grande taille se sont substitués aux monospaces de grande taille.
“Il est dès lors complètement incorrect d’affirmer que les SUV sont responsables de l’introduction sur nos routes de voitures toujours plus volumineuses, d’autant que la part de marché des “grandes voitures” est passée de 17,65% en 2012 à 14,7% pour ce début d’année 2020”, explique-t-on chez Febiac.
3. Ils sont dangereux en milieu urbain
VIAS Institute a analysé la gravité de 1.000 accidents avec décès ou blessures graves selon la catégorie de voiture impliquée.
Ce statistiques le montrent : “Les SUV sont non seulement plus sûrs pour leurs occupants, mais ils ne sont en aucun cas plus dangereux pour les usagers faibles que ne le sont les autres types de carrosseries”, conclut-on chez Febiac.
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