"Plug-in hybrides : une étape nécessaire vers le zéro émission"

Febiac, Renta, Traxio et BFFMM se fendent d’un communiqué commun à l’encontre de l’annonce des plans du gouvernement fédéral concernant les voitures de société hybrides rechargeables. Pour rappel, les plug-in hybrides ne bénéficieraient plus d’avantages fiscaux si leur autonomie électrique est limitée par rapport à leur masse.

“Les plans du gouvernement fédéral sont contre-productifs”, expliquent d’emblée les quatre instances. “Le secteur de la voiture de société s’insurge contre ces plans qui signifieraient la mort de cette technologie. Les véhicules hybrides et plug-in hybrides constituent pourtant une étape logique et nécessaire vers l’automobilité zéro émission à venir. A une époque où le diesel est remis en question, chaque alternative crédible est la bienvenue. L’hybride rechargeable en fait partie.”

Autonomie suffisante

Les organisations (para-)automobiles mettent en avant les capacités électriques de ces véhicules hybrides rechargeables. “Les autorités ne veulent manifestement pas se contenter d’une autonomie électrique de 30 à 50 km, en moyenne. Or, une majorité de Belges parcourt moins de 50 kilomètres par jour en voiture. Avec un hybride plug-in, un très grand nombre de personnes pourraient se rendre au travail uniquement en mode électrique. De plus, les employeurs sont de plus en plus nombreux à prévoir des facilités de recharge des véhicules. Une voiture électrique ne doit pas disposer d’un rayon d’action de centaines de kilomètres pour pouvoir faire la différence. En ville, là où la qualité de l’air est la moins bonne, il suffit de passer du mode thermique au mode électrique. Les hybrides rechargeables n’ont donc rien de ‘faux’.”

Si cela peut rassurer les autorités sur l’usage correct des hybrides plug-in, Luc Pissens, président de la Fédération belge des Fleet & Mobility Managers (BFFMM), propose ceci : “Si la car policy stipule clairement qu’il est obligatoire de rehcarger les plug-in, cela permettra, au niveau des entreprises, de diminuer la consommation de carburant et les émissions de CO2”.

Il existe également une manière de contrôler le processus de recharge, comme l’avait indiqué Paul de Gheldere, CEO de Netika, dans une lettre ouverte au gouvernement. Une lettre manifestement restée sans réponse…