Portrait-robot en 8 points de la voiture de société préférée des Belges

Lors du Renta Happening, les résultats d’une étude menée par Indiville, à l’initiative de Fleet Profile (avec le soutien de Renta, Febiac et Traxio). Quelque 480 conducteurs et 263 fleet managers ont répondu à l’enquête menée en ligne durant cet été. En voici une partie des résultats. FLEET.be vous fera découvrir les résultats de cette vaste enquête au fil du temps. Commençons aujourd’hui par le choix de la voiture de société par les conducteurs et leur rapport à la voiture d’entreprise.

1. Le break toujours devant les SUV et crossovers

Avec une part de marché de 29% prévue d’ici 2020, le break devrait rester le type de véhicule le plus prisé par les conducteurs de voitures de société en Belgique même s’il devrait accuser une petite perte, tout comme les utilitaires, les citadines et dans une moindre mesure les familiales. Une diminution généralisée qui s’expliquerait par l’intérêt grandissant pour les modèles de types SUV/4×4/Crossover, qui passeraient de 14% à 25% de parts de marché en seulement 3 ans.

2. Le SUV pour les gros rouleurs

Si l’intérêt pour le SUV augmente chez tous les conducteurs, peu importe le nombre de kilomètres qu’ils parcourent, on note clairement un intérêt plus marqué chez ceux qui roulent plus de 50.000 km/an, au détriment des modèles breaks.

3. Satisfaction du véhicule : 7.59/10

En moyenne, les conducteurs de voitures de société attribuent une note de 7,59/10 concernant la satisfaction vis-à-vis de leur véhicule. Cela peut paraitre peu, mais il faut prendre en compte le fait que l’étude comporte aussi des conducteurs qui n’ont aucune liberté dans le choix de leur véhicule.

4. Quelle liberté de choix ?

31% des conducteurs interrogés disposent d’une liberté totale dans le choix de leur véhicule de société. A l’inverse, 15% roulent avec un véhicule totalement imposé. Les 55% restants disposent d’une liberté limitée principalement en fonction d’un budget (70%), en fonction d’une marque ou d’un type de véhicule (49%), du taux d’émissions de CO2 (33%) ou du prix catalogue (27%).

5. Les critères de choix

La sécurité arrive en première position des facteurs qui dictent le choix d’une voiture de société, suivie de près par le confort et l’aspect écologique. Le côté luxueux ou la réputation d’une marque ou d’un modèle ont bien moins d’importance. On note toutefois que certains facteurs sont davantage cités chez les conducteurs avec enfants.

Par exemple, le fait que le véhicule soit adapté à leur situation ou qu’il dispose d’un plus grand coffre rencontrent davantage d’intérêt chez eux que chez les conducteurs qui n’ont pas d’enfants.

Le fait que le conducteur ait ou non une certaine liberté dans le choix de son véhicule implique par contre d’autres priorités. Le design du véhicule a par exemple beaucoup moins d’importance pour les conducteurs dont le véhicule est imposé que pour ceux qui ont une totale liberté de choix. A l’inverse, le côté luxueux est plus important pour ceux qui disposent d’une liberté totale, que pour ceux qui roulent dans un modèle imposé par l’entreprise.

6. La dédiélisation se confirme

Si aujourd’hui, 83% des conducteurs roulent encore au diesel, ils ne seront plus que 37% à opter pour ce carburant après 2020, selon les résultats de l’enquête.

Quand on demande aux interrogés ce qui les motive dans le choix d’une motorisation, c’est forcément le nombre de kilomètres parcourus par an qui arrive en première position, suivi par la consommation du véhicule et la volonté de réduire leur empreinte écologique. La réduction de la pollution (particules fines, oxydes d’azote) n’arrive par contre que bien plus loin dans leurs préoccupations.

Ce sont tout naturellement les conducteurs qui parcourent plus de 50.000 km/an qui se montrent plus frileux envers l’essence. Mais on note tout de même chez eux un bel intérêt pour les  motorisations hybrides (de 6% de parts de marché aujourd’hui à 25% prévues en 2020) et pour l’électrique qui passe de 0 à 10%. Le switch le plus marquant vers l’essence et les propulsions alternatives se situe chez les conducteurs effectuant entre 25 et 50.000 km/an.

7. Infrastructure de recharge ou pas ?

Si l’électrique gagne en intérêt, il faudra évidemment disposer des infrastructures de recharge nécessaires. A ce niveau, on voit que la majorité des conducteurs ne disposent ni d’une borne au travail, ni à domicile. On parle ici bien d’une wallbox et pas simplement d’une prise murale traditionnelle à domicile. Seules 19% des entreprises et 9% des collaborateurs disposent aujourd’hui d’une borne. 33% des entreprises – 52% selon les fleet managers – et 30% des travailleurs planifient néanmoins l’installation d’une borne dans un avenir proche.

8. Un supplément au salaire ou pas ?

L’étude menée montre que la majorité des conducteurs estiment que leur voiture est principalement un supplément à leur salaire (48%). 37% estiment qu’elle fait intégralement partie de leur salaire. Cependant, 45% des conducteurs interrogés la considèrent d’abord comme un instrument essentiel à leur travail et 43% plutôt comme un instrument essentiel à leur vie quotidienne.

 

#Business Driver #Fleet Management

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