Le budget mobilité à la rescousse ?
En plus de proposer des horaires flottants et un travail sans bureau fixe, pour autant que la nature du travail le permette, l’employeur peut offrir encore davantage de flexibilité pour répondre aux besoins de mobilité spécifiques de ses travailleurs tout en augmentant la satisfaction et l’engagement.
Et SD Worx, de s’appuyer sur le témoignage d’un client pour illustrer cette constatation : « Depuis cette année, grâce au Flex Income Plan, nos collègues peuvent composer eux-mêmes une partie de leur paquet salarial, et notamment faire des choix en fonction de leurs besoins en matière de mobilité », confirme en effet Anne-Mie Van de Wiele, Chief HR Officer au sein de l’entreprise ICT Ferranti.
« Par ailleurs, depuis un an, le personnel peut réserver des vélos électriques, par exemple pour rendre visite à des clients, aller faire des courses pendant la pause de midi, aller manger à l’extérieur ou découvrir les avantages de ce mode de transport pour les déplacements domicile-travail. Depuis que nous avons lancé ce projet, 8 000 kilomètres à vélo ont déjà été parcourus. Ce n’est que deux exemples illustrant tout ce que l’on peut faire, avec un petit budget, pour lutter contre les problèmes croissants en matière de mobilité. »
Une moyenne de 37 kilomètres de trajets
Selon les chiffres de SD Worx, le Belge parcourt en moyenne 37 kilomètres par jour pour ses déplacements domicile-travail. Le temps de trajet moyen est d’un peu plus d’une heure. Depuis la première enquête de SD Worx en 2009, les chiffres sont restés relativement stables. La majorité (47 %) ont moins de trois quarts d’heure de trajet, 38 % ont entre trois quarts d’heure et deux heures de trajet, 15 % sont sur la route plus de deux heures.
Les collaborateurs passent-ils souvent les frontières provinciales pour aller travailler ? Les habitants de Flandre occidentale sont en tout cas les plus casaniers : 91,4 % d’entre eux travaillent dans leur province. La Région de Bruxelles-Capitale obtient également un score élevé, avec 89,1 %, et Anvers complète le trio de tête avec 87,9 %.
Les habitants du Brabant wallon sont ceux qui travaillent le moins souvent dans leur province (57,5 %), suivis par les habitants de Namur (61,4 %) et ceux du Brabant flamand (63,8 %).