SD Worx : changeriez-vous de boulot au-delà de 45 minutes de route ?

Si vous passez plus de 45 minutes par jour dans le trajet domicile-travail (aller-retour), vous changez de boulot. C’est du moins ce qui ressort d’un sondage mené par le prestataire de services RH SD Worx, réalisé auprès de 2.500 travailleurs belges issus des secteurs privé et public. Toutefois, selon cette même enquête, la satisfaction augmente à nouveau chez ceux qui passent plus de deux heures sur le chemin du travail…

Il existerait donc une corrélation linéaire entre le temps de trajet le souhait de changer de travail.
Ainsi, 80,5% des navetteurs qui mettent moins de 45 minutes pour aller au boulot et en revenir sont globalement satisfaits de leur travail. Ils sont alors 17,2% à rechercher un autre emploi.
La satisfaction diminue à 75,9% pour ceux qui ont entre 45 et 120 minutes de déplacement. Ils sont alors 20,9% à souhaiter un autre job.
Cette satisfation remonte à 80,1% pour les travailleurs qui passent plus de deux heures sur la route.
« Notre enquête révèle déjà que 42,2 % des personnes qui ont plus de deux heures de trajet peuvent faire du télétravail. Ce pourcentage est réduit de moitié (20,1 %) pour ceux qui passent entre 45 et 120 minutes sur la route, et descend à 12,3 % pour ceux dont les trajets sont inférieurs à 45 minutes. Par ailleurs, on peut partir du principe qu’une personne pour qui de longs trajets ne constituent pas un problème, un facteur dont chacun est au courant avant de choisir un travail, est forcément plus satisfaite et engagée », précise Benoît van Grieken, managing consultant RH chez SD Worx.
Cela n’empêche pas 24,2% de ces “navetteurs longue durée” de penser à changer d’employeur.

Le budget mobilité à la rescousse ?

En plus de proposer des horaires flottants et un travail sans bureau fixe, pour autant que la nature du travail le permette, l’employeur peut offrir encore davantage de flexibilité pour répondre aux besoins de mobilité spécifiques de ses travailleurs tout en augmentant la satisfaction et l’engagement.

Et SD Worx, de s’appuyer sur le témoignage d’un client pour illustrer cette constatation : « Depuis cette année, grâce au Flex Income Plan, nos collègues peuvent composer eux-mêmes une partie de leur paquet salarial, et notamment faire des choix en fonction de leurs besoins en matière de mobilité », confirme en effet Anne-Mie Van de Wiele, Chief HR Officer au sein de l’entreprise ICT Ferranti.

« Par ailleurs, depuis un an, le personnel peut réserver des vélos électriques, par exemple pour rendre visite à des clients, aller faire des courses pendant la pause de midi, aller manger à l’extérieur ou découvrir les avantages de ce mode de transport pour les déplacements domicile-travail. Depuis que nous avons lancé ce projet, 8 000 kilomètres à vélo ont déjà été parcourus. Ce n’est que deux exemples illustrant tout ce que l’on peut faire, avec un petit budget, pour lutter contre les problèmes croissants en matière de mobilité. »

 

Une moyenne de 37 kilomètres de trajets

Selon les chiffres de SD Worx, le Belge parcourt en moyenne 37 kilomètres par jour pour ses déplacements domicile-travail. Le temps de trajet moyen est d’un peu plus d’une heure. Depuis la première enquête de SD Worx en 2009, les chiffres sont restés relativement stables. La majorité (47 %) ont moins de trois quarts d’heure de trajet, 38 % ont entre trois quarts d’heure et deux heures de trajet, 15 % sont sur la route plus de deux heures.

Les collaborateurs passent-ils souvent les frontières provinciales pour aller travailler ? Les habitants de Flandre occidentale sont en tout cas les plus casaniers : 91,4 % d’entre eux travaillent dans leur province. La Région de Bruxelles-Capitale obtient également un score élevé, avec 89,1 %, et Anvers complète le trio de tête avec 87,9 %.

Les habitants du Brabant wallon sont ceux qui travaillent le moins souvent dans leur province (57,5 %), suivis par les habitants de Namur (61,4 %) et ceux du Brabant flamand (63,8 %).

#Business Driver #Mobility

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