Skoda Superb Combi : Machine de croisière (long term test)

La Skoda Superb s’affiche déjà depuis plusieurs mois à la rédaction. Nous avons donc largement eu l’occasion d’en découvrir les généreux atouts et traits de caractère moins positifs.

Philip De Paepe

Alors que nous rédigeons cet article, le communiqué de presse tombe : la Skoda Superb Combi a été élue, pour la seconde année consécutive, voiture familiale de l’année VAB. Cette fois-ci, le titre récompense la version essence 1.4 TSI de 125 ch, dans le niveau d’équipement Ambition. La voiture a été plébiscitée par un jury professionnel et par le public pour son impressionnant équipement de série, son moteur silencieux, sa finition sobre et correcte ainsi que son intérieur et son coffre spacieux. Son rapport qualité-prix également a réussi à convaincre les familles.

Après plusieurs mois au volant de la Skoda Superb, nous ne pouvons que confirmer que ce grand break est absolument à conseiller dans son segment. En outre, nous bénéficions, comme agréable bonus, du moteur 2 litres diesel de 140 ch sous le capot. Couplé à l’inégalable transmission DSG, celui-ci est une véritable propulsion qui force le respect.

Mangeuse de kilomètres

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Un conducteur formé à l’éco-conduite peut faire passer sans problème la consommation sous les 6 litres.

Au cours de ces derniers mois, la Skoda Superb Combi s’est révélée une véritable machine de croisière. Sur autoroute, c’est la compagne de voyage parfaite : confortable et stable. Seule élément perturbateur, les bruits de roulement du train avant, qui se font un peu trop entendre à l’intérieur. Le châssis proprement dit est confortable … mais la Superb ne possède toutefois pas la gracilité d’une biche.

Dans les virages, elle balance gaiement son poids, et, en cas de succession d’irrégularités sur la route, le train avant n’assure pas vraiment immédiatement. Il s’agit là assurément d’un point à retravailler sur la prochaine génération. Selon la rumeur, la Superb bénéficierait d’un lifting en 2013, même si un tout nouveau modèle, et châssis, n’est pas prévu avant 2015.

Là où il n’y a néanmoins rien à redire, c’est au niveau de la consommation de la Superb. A vitesse constante de 120 km/h, elle ne consomme que 5,3 l/100 km, et sur un parcours mixte, elle varie entre 6,2 et 6,4 litres. Un conducteur formé à l’éco-conduite peut passer sans problème sous les 6 litres. Pour une voiture de ce gabarit, c’est un excellent résultat.

Spacieuse

Autre gros atout de la Superb Combi : l’espace à l’intérieur. C’est surtout l’espace aux jambes à l’arrière qui est phénoménal. Personne ne fait mieux dans son segment. Il en va de même pour le grand coffre, avec points de fixation bien pratiques. L’intérieur n’est pas le plus joyeux du marché, et sa réactualisation fait probablement partie des retouches prévues cette année sur le modèle. Par contre, l’ergonomie est excellente : des commandes au volant permettent de contrôler les principales fonctions de l’ordinateur de bord et de l’installation audio.

La seule chose qui nous dérange, c’est la lenteur de réaction de l’écran tactile central. C’est à de tels détails que l’on remarque la différence avec les autres produits du groupe VW. La Skoda Superb Combi ne viendra certes jamais concurrencer l’Audi A6, mais comme alternative – plus spacieuse – à la Passat Variant, il s’agit assurément d’une option à prendre en compte.

#Tests

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