KIA est depuis longtemps l’un des pionniers de l’électrification, ce qui a encore été mis en évidence en 2021 avec la KIA EV6. Selon le fleet manager, Steve Nys, le réseau KIA connaît bien le sujet et les concessionnaires sont en mesure de conseiller judicieusement leurs clients et de trouver les meilleures solutions pour leur mobilité.
Quel est votre avis sur la dégressivité de l’avantage fiscal pour les EV après 2026 ?
Évidemment je préfèrerais revenir à la déductibilité de 120% pour les EV que l’on a connue il n’y a pas si longtemps… Mais il ne faut pas se faire d’illusion : l’automobile représente d’énormes rentrées fiscales pour l’Etat. Le passage à l’électrification pour une mobilité plus respectueuse de l’environnement doit être encouragée par une fiscalité adaptée. Mais après la phase transitoire, il me semble logique de voir apparaître une certaine dégressivité (que j’aurais bien entendu souhaitée moins forte). Le bon point, c’est que nous avons une vision claire sur la fiscalité automobile pour les 10 prochaines années. Il est donc désormais plus facile pour chacun de faire des choix et de déterminer sa car policy à long terme.
Comment gérez-vous les retards de livraison dus aux problèmes de semi-conducteurs ?
Comme tout le secteur, nous sommes impactés par la pénurie des semi-conducteurs. Heureusement, l’impact chez KIA est réduit par rapport à certains de nos concurrents. Notre marque a sans doute mieux anticipé la pénurie que les marques européennes. La proximité du quartier général de KIA et des usines de production des semi-conducteurs a probablement eu un effet positif.
Quelles sont les principales préoccupations de vos clients dans la transition vers une flotte entièrement électrique ?
Ce sont souvent les mêmes remarques qui reviennent : où puis-je recharger, combien de temps faut-il, quelle est l’autonomie réelle, quel est le prix de revient au kilomètre…
La technologie électrique existe depuis longtemps chez KIA. Notre réseau (vente et après-vente) maîtrise donc le sujet et peut réellement conseiller nos clients et trouver les meilleures solutions pour leur mobilité.
Le Salon de l’Auto a-t-il encore un avenir, selon vous ?
Après deux annulations successives en 2021 et 2022, on est en droit de se demander si le Belge sera toujours intéressé par ce grand rendez-vous automobile, alors que nos showrooms se sont agrandi et permettent d’exposer toute notre gamme. Mais le Salon de l’auto, c’est aussi une grande fête de l’automobile et même si les diverses pressions sont exercées contre l’automobile en Belgique, une grande partie des Belges reste passionné par la mobilité d’hier, d’aujourd’hui et de demain.
Qu’avez-vous retenu ou qu’est-ce qui vous a marqué en 2021 et qu’attendez-vous de 2022 ?
Pour 2022, au-delà d’une amélioration de la situation sanitaire permettant plus de contacts sociaux, il ne faudra surtout pas essayer de regarder en arrière et vouloir simplement reprendre le cours de nos activités. Une nouvelle normalité est en création, que ce soit dans la manière dont nous travaillerons, nous organiserons notre vie sociale, nous envisagerons nos achats, nos déplacements ou encore dans la manière où nous nous projetterons dans le futur. Cette nouvelle normalité, je la perçois de manière positive, comme une opportunité offerte à l’innovation.
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