Les immatriculations de motos et scooters neufs au cours de la période janvier – septembre de cette année ont baissé de 8,2 % par rapport à la même période de 2016 pour atteindre 19.693 unités. On notera toutefois que dans les provinces où le trafic est très saturé (Anvers, Brabant flamand et Brabant wallon), le nombre de nouvelles immatriculations est resté stable ou ne s’inscrit qu’en léger recul.
Pour FEBIAC, les deux-roues motorisés représentent une bonne alternative aux autres moyens de transport dans le trafic très dense d’aujourd’hui.
Ce point de vue est à présent corroboré par les tendances qui apparaissent au niveau des immatriculations de motos et scooters neufs. Celles-ci sont restées identiques à Anvers sur la période janvier – septembre et ont nettement moins diminué en Brabant flamand et en Brabant wallon que la moyenne nationale (respectivement 3,2 % et 6,2 % contre 8,2 % au niveau national). Il s’agit précisément des provinces qui connaissent de (longs) embouteillages quotidiens et d’importants travaux d’infrastructure.
La province d’Anvers enregistre également une augmentation significative des immatriculations de deux-roues motorisés de 125 cc, tandis que cette catégorie connaît une stagnation de la croissance au niveau national.
Un permis B suffit pour conduire ces 125 cc (surtout des scooters), qui ne nécessitent donc pas de permis moto spécifique. À condition cependant que vous soyez détenteurs d’un permis B depuis au moins deux ans (pour les permis délivrés après mai 2011, un écolage est toutefois obligatoire, mais sans examen) et que la puissance du deux-roues ne dépasse pas les 15 ch (11 kW).
Plus rapide dans le trafic dense
Une moto ou un scooter permet en effet de se faufiler plus rapidement dans les embouteillages et le trafic urbain dense. Le code de la route permet de rouler entre les files de voitures à une vitesse de moins de 50 km/h, à condition que la différence de vitesse entre le deux-roues motorisé et les voitures ne dépasse pas les 20 km/h.
Stijn Vancuyck, conseiller deux-roues motorisés de FEBIAC, évoque à ce propos un test effectué par FEBIAC en mars de cette année. Un testeur est parti d’une des communes périphériques de Louvain à scooter pour rejoindre le boulevard de la Woluwe à Bruxelles tandis qu’un autre a pris la voiture et un troisième les transports en commun. « La personne à scooter a fait le trajet en 27 minutes, celle en voiture en 48 minutes et celle en transports en commun en plus d’une heure », explique Stijn Vancuyck.
Les résultats d’un test similaire réalisé récemment par VAB Magazine n’étonnent donc pas FEBIAC : le motard a mis 36 minutes pour parcourir la distance entre la grand-place de Saint-Nicolas et la Groenplaats au cœur d’Anvers, arrivant ainsi le premier à destination, alors qu’il a fallu 64 minutes au conducteur de la voiture…
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