Tenteriez-vous l’auto-partage en entreprise après le Covid-19 ?

En quoi l’auto-partage en entreprise peut-il accrître l’efficacité globale de celle-ci ? Comment convaincre les travailleurs d’y adhérer ? Quid de cette solution suite au Covid-19 ? Ronald Van Slooten, Product Manager Electric Vehicles chez Athlon International, répond à toutes ces questions.

C’est évident : les véhicules partagés peuvent accroître l’efficacité globale parce qu’ils prennent en charge plus de trajets, font plus de kilométrage et desservent plus de conducteurs par jour que les véhicules assignés à des personnes.

“Les employés ont une voiture à leur disposition chaque fois que le besoin s’en fait sentir”, explique Ronald Van Slooten, Product Manager Electric Vehicles chez Athlon International. “C’est la mobilité à la demande. Le client ne paie le véhicule que lorsqu’il est utilisé et l’entreprise a besoin de moins de places de parking”.

Economique et écologique. Facile aussi. “Lorsqu’un employé a besoin d’un véhicule, il peut le réserver à l’aide d’une application. Pas de tracas administratif pour le gestionnaire de flotte car l’application peut également être utilisée pour ouvrir le véhicule et pour le contrôle des dommages.”

Besoins de l’entreprise et motivation du personnel

Evidemment, comme souvent, il faut d’abord définir une stratégie globale en matière de flotte et de mobilité.

Ronald Van Slooten : “Il faut dresser le profil des employés. quels sont leurs besoins en matière de mobilité ? Comment et quand se déplacent-ils ? … Il convient de fixer ensuite des objectifs généraux spécifique à l’entreprise. Si l’auto-partage correspond aux besoins de mobilité de celle-ci, il faut décider du type de véhicule qui convient le mieux aux employés et du nombre de véhicules nécessaire pour couvrir le besoin. Il est préférable de placer les véhicules partagés sur une place de parking fixe afin qu’ils soient faciles à trouver et à identifier.”

Ronald Van Slooten (Athlon International)

Il n’est pas forcément aisé de convaincre le personnel d’adhérer au carsharing. Le spécialiste de chez Athlon préconise alors le système de la récompense pour créer de nouvelles habitudes.

“Pour persuader les gens d’utiliser les véhicules partagés plutôt que les leurs, on se doit de gagner leur confiance et les inciter à agir. Le comportement doit devenir une habitude. C’est de la psychologie. Le message est le suivant : ‘L’auto-partage est en accord avec votre style de vie. C’est facile, fiable et toujours disponible quand vous en avez besoin’. Le changement vient un peu à la fois. Quand la confiance des premiers collaborateurs est acquise, pourquoi ne pas commencer à expérimenter différentes sortes de véhicules comme les véhicules électriques par exemple ?”

L’après-Covid ?

L’interlocuteur d’Athlon n’a manifestement pas de boule de cristal lui permettant de prédire l’avenir de l’auto-partage.

“Je ne suis pas sûr à ce stade de savoir dans quelle direction cela va évoluer”, admet en effet Ronald Van Slooten. “Personnellement, je reste un fervent partisan du modèle de partage de voitures. Notamment parce que la mobilité individuelle présente de multiples avantages par rapport aux transports publics en ces temps de distanciation sociale.”

Les solutions de partage dans un cadre de libre circulation souffrent du Covid-19. Car la désinfection des véhicules après chaque utilisation prend du temps et coûte de l’argent.

Pour l’auto-partage en entreprise, la situation est un peu différente, puisque la logique des silos (ou des bulles interpersonnelles) est respectée. C’est du moins ce que fait comprendre Ronald Van Slooten :

“La solution d’auto-partage telle qu’Athlon la conçoit est basée sur une organisation communautaire étroite, limitée aux employés d’une entreprise. Le véhicule démarre et revient au même endroit dans le cadre d’une seule réservation. Comme il s’agit d’une solution pour les voyages d’affaires, la durée des réservations est la plupart du temps plus longue. Les mesures de sécurité sont donc plus faciles à mettre en œuvre, la voiture peut être nettoyée à fond après chaque utilisation et les employés peuvent recevoir des directives claires sur la meilleure façon de se protéger et de protéger leurs collègues”.

Disponible aujourd’hui au Benelux et en Espagne, la formule Athlon Share existe depuis sept ans. Ce produit basé sur l’auto-partage en entreprise se veut multimarque et peut-être appliqué à des véhicules neufs ou à des véhicules (voitures, minibus et camionnettes) déjà présents dans la flotte.

#Fleet Management #Mobility

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