Essai: Hyundai Ioniq PHEV: Episode trois !

Richement équipé, respectueux de l’environnement, fiscalement avantageux… Le nouveau Hyundai Ioniq plug-in semble avoir tout pour lui. À moins que…

Après les versions électrique et hybride du modèle Ioniq, Hyundai présente désormais sa variante plug-in hybride (PHEV). Le Coréen est ainsi le premier constructeur automobile à décliner un même véhicule en trois options de motorisation (partiellement) électrique. Une première mondiale hautement réjouissante, même si les auspices sous lesquels est né le petit dernier pourraient être plus réjouissants. En effet, dans sa chasse aux « faux hybrides » (entendez des SUV hybrides lourds qui ne voient jamais la couleur d’une prise électrique), le gouvernement belge envisage de réduire les avantages fiscaux associés à ce type de véhicules. Se pose donc la question de savoir si ce plug-in n’arrive pas un peu tard, surtout pour le marché des véhicules de société.

Silencieux

Ce serait vraiment dommage, car l’Ioniq est un véritable petit bijou technologique. Le moteur essence 1,6 litre travaille de concert avec l’alimentation électrique, de sorte que la transition s’effectue souplement, avec un moteur extrêmement silencieux dans les deux modes. L’intervention du moteur essence n’est réellement audible que lors des fortes accélérations et au démarrage. En mode électrique, l’Ioniq a une autonomie maximale de 60 km. En mode combiné, vous pourriez même, en théorie, pousser jusqu’à 1 100 km.

Le temps de charge de la batterie étant d’environ 2h15 sur une prise domestique normale, un chargement ultrarapide n’est pas prévu pour cette version. Vous pouvez en outre programmer le chargement via l’ordinateur de bord pour qu’il s’effectue exclusivement en heures creuses, par exemple. Par ailleurs, l’Ioniq récupère l’énergie de freinage.

Merci, DCT

Cerise sur le gâteau de l’Ioniq, la boîte de vitesse DCT. Comme indiqué ci-dessus, elle passe aisément d’une motorisation à l’autre, mais sa transmission à six rapports avec double embrayage offre aussi une expérience de conduite proche de celle d’une voiture essence ou diesel. Grâce à ses roulements à faible frottement et à son huile de transmission à faible indice de viscosité, Hyundai affirme proposer une transmission d’énergie d’une efficacité inégalée. Et pour ceux qui veulent intervenir sur la transmission (ou se rêvent pilotes de F1), c’est possible via les palettes au volant.

La boîte possède aussi deux modes, sport et éco. Le mode « sport » maintient le rapport plus longtemps et combine plus efficacement les deux moteurs en vue de performances optimales. Suivant le mode de conduite choisi, la couleur d’arrière-plan et les cadrans s’adaptent pour toujours mettre en relief les informations les plus utiles. En mode sport, l’écran montre ainsi un compteur de vitesse numérique rotatif, avec, tout autour, un compte-tours analogique sur fond rouge.

Futuriste et professionnel

En dépit de son mode sport, l’Ioniq n’est pas trop friand de virages en épingle à cheveux. En conduite sportive, il a tendance à être déséquilibré, et son accélération est peu enthousiasmante. Mais ce n’est pas bien grave. L’Ioniq est une voiture à apprécier pour ce qu’elle est : verte et confortable.

Dans l’habitacle, Hyundai allie design futuriste et efficacité professionnelle. Ergonomiquement bien conçu, l’Ioniq est confortable et offre tout ce dont on peut rêver en matière de connectivité. Sans compter que beaucoup de ces équipements, tels l’Adaptive Cruise Control, le système multimédia et les capteurs de stationnement, sont disponibles de série. Envie d’une petite touche « bling-bling », avec des pédales en aluminium, des poignées de porte chromées et des sièges en cuir ventilé ? Il vous suffit d’opter pour le pack Executive, pour 3000 euros. Celui-ci comporte en outre deux systèmes d’assistance supplémentaires : Blind Spot Detection et Rear Traffic Alert. Le seul point négatif dans la finition de la voiture réside dans la visibilité par la lunette arrière. En effet, celle-ci est gênée par le becquet. Vous aurez donc bien besoin des caméras de recul de série.

La même efficacité toute professionnelle s’applique aussi à la récupération de l’énergie. Ainsi, la climatisation récupère l’air intérieur, de sorte que la déperdition de chaleur est moindre. Par ailleurs, le réglage de la climatisation en deux zones dispose d’une fonction « driver only » afin de ne pas trop solliciter la climatisation et le chauffage lorsque le chauffeur est seul. Malin, non ?

Au régime

Le design extérieur de l’Ioniq a été pensé pour offrir une résistance la plus faible possible à l’air, de manière à optimiser l’utilisation de la batterie. Grâce aux lignes aérodynamiques de sa carrosserie et de son parebrise, évoquant la forme d’une goutte, la voiture affiche une valeur Cx de 0,24. Mais l’aérodynamisme ne prime pas tout. L’Ioniq, contrairement à beaucoup de ses collègues hybrides, ne semble donc pas tout droit sortie d’un film de science-fiction.

Les artistes dans l’âme chercheront leur bonheur dans les touches bleues (la couleur des hybrides chez Hyundai ; le cuivre étant celle des voitures électriques) et dans les tons contrastants au bas du pare-chocs, caractéristiques du design.

Pour le reste, chez Hyundai, chaque kilo compte : le capot et le hayon aluminium diminuent le poids de 12,4 kilos en comparaison avec les modèles classiques en acier. Un poids qui chute encore de 10 kilos grâce aux suspensions avant et arrière dans le même matériau.

Conclusion

Nous avons commencé notre évaluation en affirmant que le Hyundai Ioniq est très prometteur sur papier. Nombreuses sont les entreprises qui ont suivi le même raisonnement, grâce à son équipement très complet et à son tarif (pour l’instant ?) fiscalement avantageux. Quelque 75 % des Ioniq vendus en Belgique ont devant eux une carrière de véhicules de société – même si le constructeur coréen entend ne pas se confiner à cette niche.

L’Ioniq convainc. Son rapport qualité-prix figure parmi les meilleurs du marché. Et pour ceux qui hésiteraient encore, Hyundai propose une garantie de 8 ans, ou 200 000 kilomètres, sur les batteries et 5 ans sans limitation kilométrique sur le reste des véhicules.

#Tests

Autres articles récents

Inscrivez-vous maintenant à FLOW, l’e-letter hebdomadaire de FLEET.be !

Selected FLEET Dealers

Group Pashuysen Hyundai Leuven 3012 Leuven
Group Pashuysen Hyundai Diest 3290 Diest
GSL Charleroi 6020 DAMPREMY
GSL Mons 7033 CUESMES
GSL La Louviere 7100 LA
/ newsletters
La newsletter FLEET Flow est un compte rendu hebdomadaire des dernières nouvelles du monde FLEET.
Recevez l'e-letter
/ magazine
Vous préférez un magazine papier ? Recevez gratuitement notre magazine bimestriel FLEET dans votre boîte aux lettres !
Recevez le magazine