Les quelque 1.670 vélocistes belges (dont environ 600 en Wallonie et à Bruxelles, et 1.100 en Flandre) ont vendu 490.000 vélos en 2019, dont 51% de vélos électriques. Combien en vendront-ils cette année, sachant que ces spécialistes du vélos réalisent habituellement leur plu gros chiffres d’affaires au printemps ? La crainte de la réponse pousse Traxio, la fédération qui représente entre autres les grossistes et détaillants de vélos, à réclamer l’assouplissement des mesures de vente et de livraison des vélos.
Les mesures actuelles obligent les showrooms à garder porte close et ne les autorisent à effectuer les réparations urgentes que derrière une porte fermée. L’activité du secteur est pratiquement totalement paralysée. Seules les ventes en ligne et les livraisons à domicile demeurent permises. Mais un vélo doit ‘s’essayer’. Et pendant ce temps, les vélocistes se retrouvent avec un stock énorme sur les bras tout en devant assumer des charges financières de même ampleur.
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“Le secteur est au bord de l’asphyxie en raison de l’arrêt des ventes et de l’importance des stocks. Le printemps correspond au seul pic d’activité de l’année de la branche du vélo : c’est à ce moment-là qu’elle réalise son plus gros chiffre d’affaire de l’année et livre par ailleurs des vélos commandés bien plus tôt”, explique-t-on chez Traxio.
Par conséquent, TRAXIO demande que soient autorisés les essais, la livraison et la vente en magasin. Il va sans dire en respectant les consignes de distanciation sociale et d’hygiène car les vélocistes se soucient en première instance de la santé de tous.
Aussi un but social
“Sans assouplissement, la seule période faste de l’année sera sacrifiée et laissera les vélocistes, les fabricants belges et les grossistes exsangues”, insiste le communiqué de Traxio.
L’assouplissement des mesures que nous réclamons a également un but sociétal plus vaste. Le vélo constitue en effet un moyen idéal pour la population de rester en mouvement pendant l’obligation de confinement. Il contribuerait en outre à favoriser le changement de mentalité à utiliser davantage le vélo, aussi bien pour les déplacements domicile-travail que les petits trajets. Y compris après la crise du coronavirus.
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