Une voiture de société avec un moteur thermique en 2026 ? +34% en TCO …

Avec les mêmes paramètres et une déductibilité fiscale nulle à partir de 2026, le TCO des voitures de société équipées d’un moteur thermique augmenterait de 34%, selon les calculs Stroohm, spécialiste des services aux véhicules électriques.

D’une déductibilité de 67,5%… à zéro

“Nous avons déjà calculé sur la base des propositions législatives détaillées du CD&V et de l’Open VLD quel serait l’impact du TCO pour ceux qui continueront à conduire une voiture de société avec un moteur à combustion interne en 2026″, explique Bart Massin, directeur de Stroohm.

Le prestataire de services a effectué le calcul sur la base d’un modèle qui est déductible à 67,5 % en 2020. Comme le montre le tableau ci-joint, le TCO mensuel passerait de 782 euros à 1.051 euros.

“Il s’agit ici d’une estimation prudente”, poursuit Bart Massin. “L’application de la WLTP entraînera déjà une augmentation des coûts à partir de l’année prochaine, car la déductibilité diminuera alors pour atteindre une moyenne de 55 % pour le parc de véhicules à moteurs thermiques. Et ce, alors que beaucoup de gens pensent encore en termes de 75-80%”.

Encore des points d’interrogation

“Un certain nombre de points d’interrogation subsistent néanmoins”, poursuit Bart Massin. “Par exemple, l’Open VLD voudrait quintupler la cotisation CO2 en 2026 pour les voitures à moteur à combustion interne, tandis que le CD&V voudrait tripler l’ATN. Dans un cas, l’employeur sera sanctionné plus sévèrement et dans l’autre, le salarié. La direction qui sera privilégiée par le gouvernement n’est pas encore claire. Mais le calcul que nous avons fait donne un ordre de grandeur réaliste”.

Plug-in hybrides

Selon Bart Massin, il n’est pas du tout certain que les hybrides rechargeables pourront encore bénéficier d’un régime fiscal favorable à l’avenir.

Bart Massin

“Selon nos sources, il n’y a pas beaucoup d’enthousiasme parmi les partis actuellement au pouvoir pour donner aux hybrides rechargeables un avantage fiscal à l’avenir. La formule actuelle permettant de distinguer les vrais et les faux hybrides n’offre aucune garantie de faibles émissions de CO2. Cela dépend en premier lieu du fait que le véhicule soit ou non systématiquement rechargé. Nous soupçonnons donc qu’à l’avenir les plug-in hybrides seront traités de la même manière que les modèles équipés d’un moteur à combustion interne. Concrètement, cela signifierait que même des émissions théoriquement plus faibles ne se traduiraient pas par un avantage fiscal”.

#Fleet Management

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