L’électrification est le mot clé dans le monde des flottes. Les voitures 100% électriques y règneront à partir de 2026. Mais pour parvenir à ce stade, plusieurs étapes intermédiaires sont possibles : l’hybride auto-rechargeable et l’hybride rechargeable (à la prise, donc). Le Kia Niro est l’une des rares voitures à être disponibles dans ces trois versions. L’occasion de comparer ces technologies…
Hybride auto-rechargeable
Une voiture hybride auto-rechargeable n’a pas de prise de courant. Le nom est éloquent : cette voiture se recharge toute seule. Les voitures hybrides combinent un moteur à combustion et un moteur électrique avec une petite batterie pour se déplacer électriquement sur de courtes distances. Chez certains constructeurs, la voiture fonctionne même entièrement à l’électricité et le moteur à combustion n’est utilisé que pour produire de l’électricité. Le Kia Niro ne le fait pas, sauf en marche arrière. En effet, Kia a supprimé le pignon de la marche arrière, celle-ci étant gérée par le moteur électrique.
La consommation reste faible. Par exemple, Kia cite 4,4 à 4,7 l/100 km pour ce Niro HEV, alors que le prix d’achat est le plus bas des trois options de motorisation. Ce prix moins élevé est aussi le plus grand avantage d’une hybride : c’est la forme la plus accessible de conduite électrifiée. En plus, pas besoin d’une borne de recharge. Si cette version est moins chère à l’achat, la fiscalité lui est aussi un peu moins favorable. Elle est en effet considérée comme une voiture à essence pour le calcul de la déductibilité. Certes, une essence très économe, surtout dans le cas du Niro, mais vous n’atteindrez pas la déductibilité maximale comme avec les (PH)EV plus chers. Comptez une déductibilité avoisinant les 70%, en fonction de vos émissions de CO2 (69,2 à 72,5% pour ce Niro). Toutefois, pour les entreprises disposant d’un budget plus restreint ou de certains profils de conduite (kilométrage élevé mais peu d’autoroutes et aucun accès à des infrastructures de recharge), un véhicule hybride peut s’avrer être une bonne solution.
A noter encore ceci : les voitures à hybridation légère (mild hybrid) existent aussi. Dans ce cas, le moteur à combustion est parfois aidé par un moteur électrique, mais la voiture ne peut pas se déplacer uniquement à l’électricité. L’impact global sur la consommation est donc limité.
Hybride rechargeable
Il s’agit, bien sûr, d’une autre voiture qui combine un moteur électrique et un moteur à combustion interne. Mais elle dispose d’une batterie beaucoup plus grande, qui doit donc également être rechargée avec une prise. Reprenons l’exemple du Kia Niro : en hybride, vous pouvez parcourir quelques kilomètres avant que la voiture n’ait besoin d’être rechargée (via le moteur) ; avec le PHEV, vous pouvez parcourir jusqu’à 65 km.
Vous avez également besoin de cette grande autonomie électrique, car les PHEV achetés après le 1er janvier 2023 ne peuvent déduire leurs frais de carburant qu’à hauteur de 50 %, tandis que les autres frais (électricité, leasing, etc.) restent déductibles à 100 %. Le message est donc de rouler à l’électricité autant que possible. La déductibilité plus élevée couplée au fait que vos employés font un pas vers la conduite électrique avec recharge (sans avoir les inconvénients d’autonomie, de nécessité d’une infrastructure de recharge publique, etc.) constituent les deux plus grands avantages d’un PHEV. En revanche, cette technologie est un peu plus coûteuse qu’une voiture hybride auto-rechargeable.
EV
Nous terminons par les voitures tout électriques. Le dernier membre de la famille Niro a la plus grande autonomie grâce à sa batterie de 64 kWh : 460 km. Logique aussi, il n’a pas de moteur à combustion interne sur lequel s’appuyer.
Les voitures entièrement électriques sont évidemment l’option la plus chère, mais elles conservent le plus longtemps leur déductibilité maximale. Alors que cela diminue à partir de 2023 pour les PHEV (en fonction de la date d’achat). Pour les EV, cette déductibilité ne baisse qu’à partir de 2027 (toujours en fonction de la date d’achat). En outre, les rayons d’action sont toujours plus élevés. Et les performances de recharge plus rapides rendent la conduite électrique de plus en plus accessible. Tout comme le prix. Avec un prix de départ d’environ 45.000 €, le Niro est l’un des EV les moins chers du marché avec une grande batterie (+60 kWh).
Cet article vous a été présenté par Kia Belgium. Vous voulez découvrir les trois ou l’une des trois versions du Kia Niro ? Cliquez ici !
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