La dédiésélisation est sur toutes les lèvres, y compris du côté des flottes. Le roi diesel perd des plumes. Mais qui en profite ?
Les chiffres sont éloquents : le diesel vit une véritable crise. Le carburant favori des Européens séduit de moins en moins d’utilisateurs. JATO a fait le calcul : 6.765.546 voitures roulant au diesel ont été immatriculées en Europe en 2017. Soit une baisse de près de 8 % par rapport à l’année précédente. Et ce, alors que le marché total des voitures a grimpé de 3,9 % (+ 11 % pour les véhicules à essence et + 46 % pour les énergies alternatives).
Notre pays suit cette même tendance. En 2011, près de trois quarts des véhicules immatriculés roulaient au diesel. Aujourd’hui, ils sont encore 46%… En Norvège, l’évolution est encore plus marquée : de 75 % des immatriculations en 2011, ils ne sont plus que 23 % aujourd’hui.
Les gagnants
Ce désaveu du diesel et la croissance de 46 % des énergies alternatives placent certains (nouveaux) acteurs à l’avant-scène. C’est surtout le segment des véhicules plus luxueux (SUV et berlines de luxe) qui tire son épingle du jeu, même si JATO s’attendait à une croissance encore plus élevée de ce type de véhicules vu le climat économique favorable et les décisions anti-diesel prises un peu partout sur le Vieux Continent.
Le grand vainqueur reste donc sans contestation l’essence qui atteint son plus grand volume depuis 2004. Les marques japonaises, traditionnellement fortes en matière d’hybrides et d’essence et qui affichent déjà une part de marché inférieure à 30 % en diesel, se frottent les mains…
#Business Driver #Fleet ManagementAutres articles récents
Inscrivez-vous maintenant à FLOW, l’e-letter hebdomadaire de FLEET.be !