Alcomotive opte pour le «one-stop-shop» !

Nous vous l’apprenions fin 2020, Alcomotive rationnalise sa structure fleet. Qui fait désormais quoi ? Comment tout cela fonctionne-t-il concrètement ? Pour le savoir, nous avons rencontré William Meerschaut, Responsable CommunicationCorporate chez Alcomotive, et Kaat Van Severen, à la tête du département fleet. Nous vous renvoyons d’ailleurs au webinaire fleet récemmement organisé par le groupe.

FLEET : Pourquoi fallait-il restructurer votre département fleet ?

William Meerschaut : « Notre objectif principal est de « bâtir » sur le long terme et de s’assurer que nous ne rations aucune opportunité. Nous voulons désormais éviter des situations où le responsable fleet de Hyundai ou d’une autre marque du groupe se rend chez un gros client mais n’a pas le réflexe de répondre à ses besoins en lui proposant d’autres solutions possibles au sein du groupe. Nous voulons désormais appliquer le principe du « guichet unique », le fameux one-stop-shop. Nos spécialistes fleet représentent désormais les six marques du groupe. Cela est d’autant plus logique dans un contexte d’électrification des parcs. Grâce à MG et Maxus, nous disposons d’une offre spécialisée en véhicules électriques (via deux géants chinois)… Il y a aussi Hyundai, avec la Ioniq, mais pas seulement… Il ne s’agit donc plus de présenter des gammes distinctes, mais bien de proposer des solutions sur mesure pour des besoins spécifiques. Utiliser tous les leviers d’action d’un groupement de marques est une évolution logique. Cela va même plus loin puisque nous proposons aussi des solutions intégrées autour du véhicule électrique. Nous avons par exemple conclu un partenariat avec Stroohm ».

FLEET: Dans l’organigrame de votre cellule fleet, on trouve des Mobility Managers et des Account Managers. Quelle est la différence ?

Kaat Van Severen : « Nous ne pouvons pas ignorer la complexité grandissante de la gestion de flotte, conséquence notamment de l’électrification et de l’évolution fiscale. En gros, quel que soit leur titre, tous les membres de notre équipe sont des gestionnaires de solutions de mobilité, des professionnels capables d’apporter de la clarté à un sujet de plus en plus complexe. Cela signifie concrètement qu’ils ont non seulement la connaissance des produits de la gamme, mais aussi de tout ce qui s’y rattache. Analyse du parc, consultation sur les questions fiscales, définition du cadre de l’infrastructure de recharge des VE, paramètres à prendre en compte pour l’avenir, etc. »

FLEET: Concrètement qui fait quoi ?

Kaat Van Severen: « Joeri De Boeck et Tristan Dewael sont nos Key Account Managers Mobility Solutions pour (respectivement) la Flandre et la Wallonie. Ils sont responsables des grands clients et de l’encadrement de nos dix Business Centers. Maxime Gabriëls et Eddy Van Hemelrijck sont également Account Managers Mobility Solutions, mais ils se concentrent davantage sur le marché des PME et des indépendants, où ils font également de la prospection active. Ils sont tous deux responsables d’une partie de la Wallonie et de la Flandre. Michel Van Eekhout est notre Key Account Manager Mobility Solutions pour les véhicules utilitaires légers, soit Maxus et Isuzu. Dans le cadre de notre nouvelle stratégie, il représentera également les autres marques du groupe. Enfin, il y a Jonas Dauwe, qui s’occupe du fleet support (back office) et Katrien Bakelants, notre coordinatrice Remarketing ».

FLEET : Quelles sont vos ambitions en fleet cette année ?

Kaat Van Severen: « Nous sommes assez ambitieux, ce qui est tout à fait légitime je crois compte tenu de notre offre de produits et services. En janvier, notre part de marché en fleet a crû de 50%. Nous recevons des demandes spontanées d’entreprises qui souhaitent découvrir nos marques. Nous sommes de plus en plus présents dans les car policies et nous constatons que nos interlocuteurs ne sont seulement les mêmes qu’il y a deux ans. On sent bien que le marché – jadis axé sur le haut de gamme – est prêt à explorer de nouvelles voies. L’électrification y est sans doute pour quelque chose… Pendant longtemps, l’offre dans ce domaine se limitait aux modèles les plus chers des segments supérieurs. Mais pour rendre les flottes plus « vertes », il faudra des véhicules électrifiés pour toutes les catégories d’utilisateurs. C’est précisément ce qui fait notre force. Dans le segment des véhicules électriques, nous sommes déjà très présents, avec MG, Maxus, mais aussi avec les Hyundai Ioniq et Kona et prochainement avec la Ioniq 5. Chez SsangYong, nous accueillerons aussi un Korando électrique d’ici l’été. Alors oui, nous envisageons l’avenir avec confiance ».

Webinaire : découvrez la gamme et l’équipe…

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