Autant de Belges choisissent un véhicule électrique comme prochaine voiture

Depuis le lancement de son premier « Baromètre de la mobilité » en mars 2022, Europ Assistance Belgique a pour objectif de sonder la perception des Belges quant à la mobilité durable et leur adhésion à la transition vers des modes de transport alternatifs. Chaque année l’attitude des Belges évolue au gré des événements économiques, des avancées technologiques et des initiatives mises en place par les pouvoirs publics. Comment les Belges ont-ils changé leurs perceptions et réflexions depuis le dernier baromètre ?

Et pourquoi Europ Assistance mène-t-elle une enquête sur la mobilité ?

“Aux côtés des différents acteurs concernés par la mobilité tels que les pouvoirs publics, les constructeurs, les assureurs et autres, Europ Assistance assume avoir aussi un rôle à jouer. Il convient à l’assisteur – qui souffle ses 60 bougies cette année – d’anticiper les attentes et besoins de ses clients et de les aider à mener à bien la transition vers une mobilité plus douce”.

La Mobilité durable

La majorité des Belges est favorable à la promotion d’une mobilité plus durable. Tout comme pour l’écologie en général, 71 % des Belges accordent une (grande) importance à l’écologie et à la durabilité liée à leur mobilité. Même si les habitants (proches) des villes sont davantage persuadés que leurs habitudes de mobilité sont durables, 58 % des Belges estiment leurs habitudes parfois écologiques et durables. Seulement 29 %

(-3 pts vs. 2023) des personnes interrogées jugent leurs propres actions bonnes pour la planète.

Par rapport à la mobilité, seulement 40 % des sondés diminuent leurs déplacements en véhicule thermique afin de réduire leur empreinte écologique, 15 % optent pour des déplacements en mobilité douce et 11 % déclarent voyager moins.

43 % des Belges interrogés se disent hostiles aux dernières évolutions en termes de mobilité ! ​ ​

Ces résultats sont assez stables par rapport aux années précédentes et amènent Europ Assistance à estimer qu’il reste de la marge pour conscientiser davantage la population de l’utilité de la transition vers une mobilité durable.

EV’s

24 % des Belges estiment que le passage à une mobilité électrique ne se fera pas avant 2035 pour les véhicules neufs. Les autres personnes interrogées s’attendent à ce que cette transition se fasse bien plus tard (2040 : 16 % / 2045 : 8 % / 2050 : 14 % / « jamais » : 17 %). Les jeunes sont significativement les plus optimistes.

Toutefois, la prochaine voiture de 48% des Belges sera électrique (+7 pts vs. 2023). 51 % des Belges affirment que l’achat d’un véhicule électrique est motivé par leur conviction écologique, 37 % par une obligation légale.

La dépendance du Belge à sa voiture reste grande : 71 % de la population qui dispose d’une voiture affirme ne pas pouvoir s’en passer. Et 47 % n’envisagent pas (encore) effectuer un long déplacement (comme pour les vacances) en véhicule électrique.

Tenant compte des prix élevés dus à l’inflation, les usagers modifient leur comportement. 64 % d’entre eux déclarent réduire leur vitesse de conduite, 48 % empruntent davantage les transports alternatifs, 32 % reportent leurs déplacements urgents et 18 % songent à faire du partage de véhicule pour augmenter leurs revenus. Ce comportement n’a pas changé depuis l’année passée.

L’achat d’une voiture électrique ? Les obstacles et les incitants

Les principaux obstacles à l’achat d’une voiture électrique restent de loin son prix ​
​(75 %, +2 pts), suivi par le manque de stations de recharge (42 %, -6 pts, cet obstacle est moins prononcé d’année en année), et la difficulté de recharger la voiture à domicile (42 %, -1 pt). A noter que 21% indiquent la « dangerosité » d’un véhicule électrique (p.ex. un feu de batterie) comme un obstacle.

La crise énergétique reste également un facteur important (44 %), mais semble avoir moins d’impact sur cette décision que l’année passée (-18 pts). ​ ​ ​

Question prix d’achat : 81 % des Belges consacr(erai)ent un budget similaire ou supérieur à l’achat d’un véhicule électrique comparé à celui d’un véhicule thermique, soit pour 50 % d’entre eux un montant de max. 30.000 €. Le budget moyen est de 32.500 eur.

Le principal incitant pour faire le pas vers l’acquisition d’une voiture électrique est un prix d’achat moins élevé (au moment où la décision est prise de changer de véhicule) pour 47% des Belges (+11 pts). Ils seraient plus enclins à acheter une voiture électrique grâce à un soutien financier du gouvernement (39 %, +10 pts) et une meilleure infrastructure routière (40 %, +9 pts).

L’effet d’une prime à l’achat : Le Gouvernement flamand a débloqué un budget afin de soutenir financièrement les personnes qui achètent un véhicule électrique neuf en 2024. Ces personnes peuvent bénéficier d’une prime de 5.000 €. Comment cette prime est-elle perçue dans les différentes régions du pays ? Va-t-elle inciter beaucoup de personnes à acheter un véhicule électrique neuf cette année ?

La réponse est « oui » pour 18 % des habitants de Flandre (« non » à 52 % et sans opinion à 20 %). Une prime similaire n’inciterait que 30 % des Wallons à acheter un véhicule électrique cette année et 45 % de Bruxellois.

Le prix d’achat reste un levier important. À ce titre, les constructeurs automobiles (fixation des prix et effet de la concurrence) et les pouvoirs publics (primes à l’achat) ont en main une des clés qui peuvent accélérer la transition vers une mobilité électrique ces prochaines années.

#Auto

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