Bart Van Rossen (Ford), FLEET Manager of the Year 2025 : « Ma démarche ? Comprendre les besoins réels du client ! »

Un Fleet Manager dépend fortement de sa gamme de véhicules pour avoir un impact sur le marché des flottes. Bart Van Rossen avait, ces dernières années, un atout de taille avec la Ford Mustang Mach-e, mais une extension de son offre était clairement nécessaire. Avec les modèles Ford Explorer et Ford Capri, il dispose désormais de trois véhicules à fort potentiel fleet. Une gamme qui se traduit également par une reconnaissance accrue du marché, car après plusieurs années dans le top cinq, Bart décroche cette fois-ci le titre de FLEET Manager of the Year.

En plus de sa vaste connaissance des produits – tant des voitures de tourisme que des utilitaires légers –, Bart est également reconnu pour être un homme d’action. Sa capacité à toujours rechercher des solutions proactives pour ses clients dans un marché en forte évolution est sa marque de fabrique. Son enthousiasme et son sourire contagieux ont également contribué à sa réussite. Bart est d’ailleurs seulement le deuxième Fleet Manager à remporter le titre de FLEET Manager of the Year pour Ford, après Ronny Veireman en 2004.

Que représente ce titre de FLEET Manager of the Year pour vous ?

Energie et appréciation. Pas uniquement pour moi, mais surtout pour l’ensemble de l’équipe fleet. Car c’est derrière les coulisses que le travail se fait tout au long de l’année. Lorsque l’on reçoit une telle reconnaissance, cela donne un véritable coup de boost ! Surtout après plusieurs années de nominations, c’est particulièrement gratifiant de pouvoir enfin poser ce trophée tant convoité sur mon bureau !

Quel est votre regard sur la problématique des valeurs résiduelles ?

Aujourd’hui, les valeurs résiduelles constituent un défi pour les EV récents. Il faut bien admettre que les premiers EV se situaient des catégories de prix élevées. Il est donc normal que les particuliers ne veuillent pas payer 50 ou 60.000 euros pour un véhicule électrique d’occasion. Nous nous trouvons dans une deuxième phase, avec le lancement des Explorer, Capri et Puma. Quand ces modèles reviendront sur le marché de l’occasion, ils se situeront à 20-25.000 euros. On en parlera plus du problème des valeurs résiduelles.

À propos de l’Explorer : quelles sont les ambitions de ce modèle sur le segment des flottes ?

Relativement grandes. Le Ford Explorer est d’environ une dizaine de centimètres plus court que le Kuga, mais grâce à son architecture EV avec un capot plus court, il offre en réalité un espace intérieur similaire. Avec un prix de départ de 44 950 € hors remises fleet, c’est un modèle correctement positionné, doté d’une très riche dotation de série dès la version de base. Cette dernière intègre tout ce qu’il faut : keyless entry, régulateur de vitesse adaptatif, jantes alu, vitres teintées, un système d’info-divertissement complet avec grand écran, etc. Idéal pour le marché business.

Quel est votre atout majeur en tant que Fleet Manager ?

Je suis très orienté “solutions”. J’essaie de répondre sans cesse à cette question : de quoi les clients ont-ils besoin ? De par mon expérience assez large dans le leasing, le fleet management et maintenant, chez un constructeur comme Ford, qui dispose d’utilitaires et de voitures, les solutions vont bien plus loin que les considérations pour le seul véhicule. Nous regardons bien plus loin que cela. Surtout avec l’électrification, il y a tout un écosystème de recharge et de gestion qui s’ajoute. Mon rôle a donc largement évolué, bien au-delà de ce qu’il était auparavant.

Quel sera le plus grand défi des gestionnaires de flotte en 2025?

Il faut se focaliser sur le TCO. Il ne faut pas se contenter d’avoir beaucoup d’EV dans le parc et se baser uniquement sur le prix de leasing. Non, on va une étape plus loin en regardant ce que les véhicules consomment réellement. Les valeurs WLTP constituent un bon indicateur. Le deuxième grand défi pour les gestionnaires de parc, c’est d’avoir une vue sur le kilométrage réel. Pour ce faire, Ford dispose d’une excellente solution avec Telematics Essentials.

Quelle est la plus grande erreur que vous ayez pu commettre dans votre carrière de Fleet Manager ?

Je ne commets jamais d’erreurs (rires). Plus sérieusement, c’est difficile à dire, car je ne regarde jamais les fautes. Je vois le monde de manière positive et je vais toujours de l’avant. naar de wereld en ga alleen maar vooruit!”

HALL OF FAME

Bart Van Rossen (Ford Motor Company BeLux)
Alain Peers (BMW Group Belux – 2024)
Kaat Van Severen (Astara Western Europe – 2023)
Claire D’Haese (Mercedes-Benz Belux – 2022)
Stef Holemans  (Toyota/Lexus Belux – 2021)
Tom Van Assche  (BMW Group Belux – 2020)
Marc Fumagalli  (Renault/Dacia België Luxembourg – 2019)
Alain Peers (Volvo Cars Belgium – 2018)
Gauthier Helleputte (Mercedes-Benz Belgium Luxembourg – 2017)
Roeland Vriens (Opel Belgium – 2016)
Joris Spigt (Audi Import Belgium – 2015)
Harald Pluym (Peugeot Belux – 2014)
Alain Peers (Volvo Cars Belgium – 2013)
Kris Verleye (BMW Group Belux- 2012)
Wim Rommel (Mercedes-Benz Belux – 2011)
Mathias Goos (Volvo Cars Belgium – 2010)
Stijn Blanckaert (Citroën – 2009)
Alain Frenay (VW-Audi – 2008)
René Aerts Jr. (Volvo Cars Belgium – 2007)
Kris Verleye (BMW Group Belux – 2006)
Paul Gestels (General Motors Belgium – 2005)
Ronny Veireman (Ford Motor Company Belgium – 2004)
Dimitri Gose (VW-Audi – 2003)
Hadelin d’Hoop (Volvo Cars Belgium – 2002)
Paul Gestels (Opel Belgium – 2001)
Hadelin d’Hoop (Volvo Cars Belgium – 2000)
Philippe Greindl (Renault Belux – 1999)
Francis Harnie (Peugeot Belyx– 1998)
Guido Huenaerts (Volvo Cars Belgium – 1997)
Maurice Van Den Dries (Renault Belux– 1996)

Galerie photos

#Auto #FMOTY25

Autres articles récents

Inscrivez-vous maintenant à FLOW, l’e-letter hebdomadaire de FLEET.be !

/ newsletters
La newsletter FLEET Flow est un compte rendu hebdomadaire des dernières nouvelles du monde FLEET.
Recevez l'e-letter
/ magazine
Vous préférez un magazine papier ? Recevez gratuitement notre magazine bimestriel FLEET dans votre boîte aux lettres !
Recevez le magazine