Lorsque nous avons posé nos questions de fin d’année à Danny Olemans, il était encore responsable fleet et used cars chez Nissan BeLux. Entre-temps, il a gravi les échelons pour devenir directeur commercial. Un poste différent, mais son expertise en matière de flotte est toujours aussi grande.
Quels conseils donnez-vous aujourd’hui à vos clients concernant leur car policy par rapport à il y a deux ans ?
La transition vers les voitures de société neutres en CO2 a commencé. Nous essayons de sensibiliser nos clients fleet aux nouvelles règles fiscales annoncées et au TCO qui en résulte. La déductibilité, la contribution sociale et l’ATN sont des paramètres importants dans la composition d’une flotte ou d’une police fleet.
Bien entendu, nous conseillons également les gestionnaires de flotte en matière d’autonomie, de recharge, d’infrastructure de recharge, sans oublier l’adaptation de l’état d’esprit des utilisateurs de voitures électriques. Nissan a plus d’une décennie d’expérience en matière de véhicules électriques avec Leaf et est aujourd’hui une E quasi inégalable. Nissan utilisera pleinement son expérience en matière d’EV avec le lancement de Nissan Ariya, un grand SUV électrique, en 2022.
Comment gérez-vous les retards de livraison dus aux problèmes de semi-conducteurs ?
Nos distributeurs ont encore des stocks et Nissan continue à bien nous approvisionner. Mais nous ne pouvons certainement pas nier les problèmes de production qui est très volatile en ce moment. C’est pourquoi nous essayons d’informer au mieux nos distributeurs et clients finaux et, une fois encore, notre planification des commandes et notre communication seront très importantes.
Le budget mobilité suscite-t-il un intérêt marqué chez vos clients ou la voiture de société reste-t-elle indétrônable ?
Les voitures de société et les voitures-salaires restent très populaires dans notre pays. Les plans cafétéria résistent bien et les immatriculations de voitures de société continuent à augmenter. L’électrification de notre secteur et la politique concernant cette électrification incitent de nombreux gestionnaires de flotte à ajuster la police fleet.
Quelles sont les principales préoccupations de vos clients dans la transition vers une flotte de véhicules entièrement électriques ?
Disposer d’une infrastructure de recharge publique suffisante reste un sujet. Le TCO devient un argument important pour justifier le prix d’achat plus élevé d’un véhicule électrique. En tant que marque, nous essayons de bien informer nos distributeurs et leurs vendeurs et un programme de formation qui s’attarde notamment sur la fiscalité a été mis en place. Dans cette transition, les connaissances et les bons conseils deviennent de plus en plus importants dans le contact avec le client.
Le Salon de l’Auto de Bruxelles a-t-il encore un avenir à long terme ?
J’espère ! Cela a toujours été la grand-messe de notre secteur, mais force est de constater que nous avons pu obtenir de bons résultats de vente même sans salon de l’automobile. De plus, des initiatives similaires sont (malheureusement) aussi annulées (Genève, Paris, Francfort…)
Que retiendrez-vous de l’année 2021 et qu’attendez-vous de 2022 ?
L’élection de Joe Biden comme 47e président des États-Unis, les inondations qui ont ravagé notre pays, les Jeux olympiques, le duel Hamilton-Verstappen, mon passage à Nissan, mais bien sûr la saga dominante et implacable de la Covid 19. Pour 2022, j’attends avec impatience la fin de la pandémie, une bonne santé pour tous et un lancement réussi de Nissan Ariya.
#Auto