Bonne nouvelle du côté de DLL en cette Journée internationale de la femme : Erwin Ollivier, CEO de DLL (maison mère d’Athlon), a remporté le “Wo.Men@Work Award”. A l’initiative de JUMP en collaboration avec Coca Cola Enterprises Belgium, cet award récompense un chef d’entreprise reconnu pour son implication personnelle en faveur de l’équilibre hommes-femmes au sein de son organisation. Le lauréat devient ainsi, pendant un an, l’ambassadeur de l’égalité professionnelle entre les hommes et les femmes. Par ses bonnes pratiques, il encourage d’autres dirigeants à faire de même et à se concentrer sur les prestations de ses collaborateurs plutôt que sur leur genre.
“Selon moi, la véritable égalité des genres est atteinte lorsqu’en tant que travailleur, vous ne devez plus choisir entre votre famille et votre carrière, que vous soyez un homme ou une femme”, explique Erwin Ollivier. “Briser le plafond de verre n’est qu’une première étape dans la bonne direction. Le vrai travail commence en démontant tous les mécanismes cachés qui alimentent l’inégalité, des mécanismes dans lesquels tant la culture d’entreprise que les hommes, mais aussi les femmes, ont une part de responsabilité. Des éléments comme la culture du ‘héros’ et sa surenchère d’heures prestées, les promotions en fonction de la ‘visibilité’ plutôt que de l’impact et de l’efficacité, l’autocritique que s’imposent les femmes quand des opportunités de carrière se présentent, sont autant d’aspects qui jouent en faveur des profils masculins. La vraie question est évidemment de savoir si cela leur convient. Les hommes aussi doivent pouvoir rentrer de temps en temps plus tôt sans culpabiliser, par exemple pour aller chercher un enfant malade ou pour participer aux tâches domestiques. Ce n’est que lorsqu’un CEO prend conscience de ces dynamiques et cherche à briser ces schémas de rôle bien ancrés qu’il œuvre réellement à l’égalité. Il s’agit d’accorder sa politique par des mesures infimes, mais intelligentes. Comme ne pas programmer de réunions importantes avant 09h30. Ou tenir compte, lors de la planification d’événements internationaux impliquant des déplacements, des vacances scolaires et des périodes d’examen. Ne nous bornons pas à ‘ouvrir’ le monde des hommes aux femmes ! Repensons la culture d’entreprise en veillant à l’authenticité des hommes et des femmes. Ce n’est finalement pas une question de diversité des genres, mais d’authenticité des genres.”
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