Essai court | La BYD Seal n’avance pas sur le ventre

BYD a le vent dans le dos. Le constructeur chinois déploie rapidement une gamme électrique dans notre pays. Après les Tang, Han et Atto 3, deux voitures de la série dite Ocean de la marque débarquent : la Dolphin, petite citadine, et cette Seal, que nous avons pu essayer début novembre.

La Seal est une berline de taille moyenne qui se mesure à des voitures comme la Tesla Model 3, disponible avec une batterie de 82,5 kWh. Associée à un moteur électrique sur l’essieu arrière, elle affiche une autonomie de 570 km WLTP, tandis que la version à transmission intégrale (530 ch) permet d’accomplir 520 km. Cette dernière version permet d’atteindre 100 km/h en 3,8 secondes, tandis que la version à propulsion arrière maintient ce temps à 5,9 secondes. La recharge est possible dans les deux cas à une puissance maximale de 11 kW à une borne de recharge ordinaire et à 150 kW lorsque vous couplez la Seal à un chargeur rapide. Enfin, mentionnons que la Seal dispose d’une fonction V2L.

À l’intérieur, la voiture se distingue par un écran d’infodivertissement rotatif associé à un compteur numérique, mais le reste de l’habitacle est également soigné, avec de beaux matériaux et suffisamment d’espace pour quatre occupants. Le coffre offre 400 litres d’espace de rangement et le frunk à l’avant 53 litres. Par rapport aux BYD que nous connaissons déjà, l’intérieur de cette voiture présente davantage de “lignes ondulées” pour faire référence à son nom.

Sur la route

Gourmands comme nous le sommes, nous avons naturellement opté pour la version supérieure lors de notre essai. Les accélérations de la berline forte de 530 ch sont évidemment fabuleuses, mais sa tenue de route est également plus que correcte. La Seal – contrairement à l’animal dont elle porte le nom – ne se met jamais à plat ventre. Même lorsque vous lui donnez un coup de pied sur la queue, tant dans les virages qu’à l’accélération, vous gardez toujours le contrôle de ce phoque chinois.

De plus, le véhicule est équipé d’amortisseurs semi-actifs, qui peuvent devenir plus rigides en conduite sportive et s’assouplir en mode confort. Dans de nombreuses situations, nous avons remarqué les avantages du système, mais sur les routes cahoteuses et les routes typiquement belges en dalles de béton, nous avons trouvé la suspension un peu trop tendue, un petit bémol pour une EV par ailleurs excellente à conduire.

Conclusion

BYD est un nouveau venu qui se fait rapidement un nom. Avec son prix de base compétitif, la Seal devrait certainement trouver sa place dans les car policies. Et puis, la version SUV de ce modèle, la SEAL U, sera bientôt commercialisée.

#Auto #Tests

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