L’évolution comportementale de l’automobiliste belge dans le choix de sa motorisation s’est encore confirmée lors du premier trimestre de 2019. Alors que le diesel représentait encore plus de 75% des parts de marché des voitures neuves fin 2011, il figure désormais dans notre pays sous la barre symbolique de 30%. C’est principalement l’essence qui en profite. C’est ce qui ressort de tendances communiquées par FEBIAC.
Le recul généralisé du diesel n’est pas sans conséquence sur les émissions moyennes de CO₂ des voitures neuves immatriculées en Belgique.
Une motorisation diesel rejetant proportionnellement moins de CO₂ dans l’atmosphère qu’une motorisation essence équivalente, le recul des immatriculations de motorisations diesel est le premier facteur qui explique la fin de la chute moyenne des émissions de CO₂ que le secteur automobile enregistrait chaque année en Belgique.
Stabilisées à 115,8 gr/km entre 2016 et 2017, les émissions moyennes de CO₂ des voitures neuves sont remontées à 119 gr/km en 2018 et figurent au terme du premier trimestre de cette année à 123 gr/km.
Ces émissions moyennes étaient pour rappel de 186 gr/km en 1995, de 167 gr/km en 2000 et de 135 gr/km en 2010.
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